Les prix du lait ont déjà reculé considérablement au cours des deux premiers mois de 2. Pourtant, l’ambiance est actuellement bien meilleure qu’au début de l’année. La hausse des prix du beurre et de la crème est particulièrement bénéfique. Cependant, il reste encore un certain nombre d’obstacles que le prix du lait doit surmonter.
Le prix du lait cru gratuit augmente au cours de la semaine 8 Pays-Bas à 26,50 € pour 100 kilos (livré à 4,4% de matière grasse). C'est un plus de 1€ par rapport à 1 semaine plus tôt. En Allemagne, le prix dans le nord s'élève à 24 euros les 100 kilos, contre 25 euros dans le sud de l'Allemagne. Ce sont des plus de 2 €.
Augmentation plus rapide du prix de la crème
Pour rappel : le prix néerlandais du lait gratuit a augmenté de 3,9 % en pourcentage. Le prix de la crème a en revanche augmenté de 1% en 16,3 semaine à 6,05 € le kilo départ usine. Cela donne l’impression que l’augmentation du prix du lait gratuit est économique.
C’est le premier obstacle, car comment transformer un prix des protéines (sous pression) et une explosion du prix des matières grasses en un prix du lait optimal ? En 2017, les transformateurs y sont parvenus et ont reçu le le prix du lait a une chance de monter jusqu'à 40 €. Il y a eu un retard et le prix du lait a augmenté bien moins que celui de la crème.
C’est là que l’effet déprimant des protéines devient visible et pèsera encore sur le marché cette saison. Il ressort que 4.300 1.100 tonnes ont été vendues à l'intervention, à des prix de 1.200 135 à 100 775 euros la tonne. Le prix du ZuivelNL était de XNUMX € les XNUMX kilos, un écart important. Les produits issus de l'intervention ne sont pas représentatifs, mais ils ont un effet déprimant. C'est la raison pour laquelle le lait écrémé obtient des scores inférieurs à la moyenne et pourquoi le concentré de lait écrémé ne dépasse pas XNUMX € la tonne de matière sèche départ usine.
A quoi sert la production de lait ?
Le deuxième obstacle est la production de lait, ou plus précisément l’attente d’une production de lait plus importante. En Irlande et en Angleterre, les premières vaches sortent déjà, marquant le début de la nouvelle saison. En Allemagne et en France, les majorations sont à nouveau légèrement inférieures, mais restent supérieures à 3 %.
Aux Pays-Bas, les chiffres des abattages sont également en baisse, en combinaison avec la demande de génisses, c'est le signe que l'offre ne diminuera pas immédiatement. Fin avril, il sera clair quelles attentes ont été satisfaites et le marché pourra alors enfin déterminer son cap. N'est-ce pas trop grave ou les litres supplémentaires seront-ils fatals pour le reste de l'année ?
Des euros chers, difficiles à exporter
Il y a ensuite un autre obstacle : l’euro. La devise s’échange à un niveau élevé ces derniers jours. Cela pose un défi pour les exportations de produits laitiers, en combinaison avec la hausse des prix. En ce qui concerne le lait écrémé en poudre, les Pays-Bas se situent dans la tranche intermédiaire.
Toutefois, en matière de prix du beurre, l’Union européenne commence à prendre le pas. Arla a déjà indiqué que les taux de change auraient probablement un impact négatif sur le chiffre d'affaires. C'est également un point d'attention chez FrieslandCampina et constitue donc certainement un obstacle à la hausse des prix du lait.
Commerce mondial des produits laitiers
Un dernier défi est le Commerce mondial des produits laitiers (GDT). Cela reste un stimulant majeur pour l’humeur, même s’il ne constitue pas un facteur décisif en termes de volume. Moins de lait en Nouvelle-Zélande contribue à la hausse des prix. La question est maintenant de savoir si les enchères ont déjà montré leurs muscles ou si les prix peuvent encore augmenter.
Sur le Marché à terme européen pour le beurre, 5.000 XNUMX € la tonne semble être pour l'instant le point de rupture. De nouvelles impulsions sont nécessaires pour remettre le vent dans les voiles des prix ; quelque chose que le prochain GDT pourrait éventuellement réaliser.
Pas de bataille perdue
En bref : un prix du lait plus élevé n’est pas une bataille perdue d’avance. Tout est encore possible et même une répétition de 2017 ne peut être exclue aussi tôt dans la saison. Cependant, le fait que les défis sont grands et que les chances de baisse des prix sont bien plus grandes est souligné par ces 4 obstacles.