Le prix du Standard Brok A augmentera de manière inattendue en février. Cette hausse des prix va-t-elle se poursuivre ou une stabilisation est-elle désormais imminente ?
Au cours du mois dernier, le prix du Standard Brok A a augmenté de 0,25 € pour atteindre 21,55 € les 100 kilos, selon les chiffres récents de Wageningen Economic Research (WUR). Cela place A-brok à son plus haut niveau depuis août 2017 indicateur de prix des aliments composés ne prévoit pas que la tendance à la hausse amorcée en novembre se poursuive. Une liste contenant les prix est très probable dans les mois à venir.
Le blé fourrager est considérablement plus cher
La raison de cette forte augmentation réside dans les prix des matières premières fourragères. Depuis le début de l’année, les prix du blé fourrager, de l’orge et du maïs (Rotterdam) de l’UE ont augmenté. Maintenant que le temps hivernal s’est calmé, une correction à la baisse n’est pas improbable ; même si cela reste à voir dans la pratique. Les matières premières mentionnées sont assez dominantes dans la plupart des aliments pour bovins.
(Le texte continue sous le graphique)Les prix de l’orge, du maïs et du blé ont considérablement augmenté en 2018.
Les expulseurs de palmiste sont également dominants dans les rations du bétail. Les prix des flocons de palmiste se situent actuellement entre 135 et 140 euros la tonne. Une légère diminution est possible vers les mois d'été, en raison de l'offre supplémentaire en Europe.
Plus d'augmentations
Le prix des morceaux riches en protéines (B) a également augmenté de 0,25 € à 24,35 € les 100 kilos en février. La même majoration de prix s'applique aux morceaux de noyaux de maïs ensilage, qui s'élèvent à 30,90 € les 100 kilos. Les morceaux de veau rosé ont enregistré une hausse de 0,15 € à 25,65 €, tandis que les morceaux de taureau de bœuf ont augmenté de 0,10 € à 23,70 €.