À l'intérieur : marché laitier

La production de lait de Fonterra frappée par la sécheresse

9 mars 2018 -Herma van den Pol

La production de lait de Fonterra a été gravement affectée par la sécheresse. Cela ressort clairement des chiffres actuels de l’approvisionnement en lait. Par exemple, le flux de lait vers les usines de Fonterra a diminué bien plus que l’ensemble du pool laitier en Nouvelle-Zélande.

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Les producteurs laitiers néo-zélandais peuvent à nouveau pousser un soupir de soulagement, car la pluie a mis fin à la sécheresse. Selon le Global Dairy Update de Fonterra, les précipitations ont été suffisantes au cours de la seconde moitié du mois de janvier. Cela a permis à l’herbe de commencer à pousser et à la production de lait d’augmenter. "Cependant, cela n'a pas suffi pour ramener la production laitière aux niveaux de l'année dernière", a écrit Fonterra dans la mise à jour.

Inconvénient majeur
Il sera intéressant de voir s'il reste suffisamment humide pour maintenir la croissance de l'herbe (pendant l'hiver). Cela est particulièrement vrai pour Fonterra, car les chiffres montrent que l'approvisionnement en lait des autres transformateurs a été beaucoup moins affecté par la période sèche.

8

procent

moins de lait à Fonterra

Au total, la production laitière en Nouvelle-Zélande a chuté de près de 2017 % en janvier (par rapport à janvier 5). À Fonterra, cependant, les approvisionnements en lait ont chuté de 8 % pour ce mois. La sécheresse a eu des conséquences majeures sur l'approvisionnement en lait, notamment sur l'Île du Nord ; la collecte de lait du mois de janvier a été inférieure de 11% par rapport à janvier 2017. Sur l'ensemble de la campagne, le déficit est encore limité à 3%. Sur l'Île du Sud, la production laitière est en retard de 5 %.

Le plus grand joueur
Fonterra transforme encore 81 à 82 % du pool laitier néo-zélandais. Cela explique probablement aussi pourquoi les producteurs laitiers qui approvisionnent Fonterra sont plus sensibles à la sécheresse. Cependant, au sein de ce groupe, il existe des différences majeures dans la performance des entreprises.

En janvier, la production laitière des producteurs laitiers qui ne fournissent pas Fonterra a chuté de 3,7 %. Il convient de noter que la production laitière en Nouvelle-Zélande réagit beaucoup plus fortement aux conditions météorologiques extrêmes qu’aux États-Unis (US) et dans l’Union européenne (UE). C'est le résultat d'un système basé sur le pâturage.

Mauvais pour Fonterra ?
Même si Fonterra a collecté moins de lait, ce n’est pas vraiment une mauvaise nouvelle pour l’entreprise. Moins de lait signifie également qu’il y aura plus de flexibilité pour transformer le lait en produits avec une marge plus élevée. Un autre effet secondaire était que la perspective d'une diminution du lait pourrait améliorer la confiance sur le marché mondial, entraînant une hausse des prix sur le Global Dairy Trade (GDT).

Jusqu'au mois de février inclus, le GDT a enregistré une hausse de près de 16 %. Le prix a encore légèrement baissé début mars, mais jusqu'à présent, cela ne s'est pas traduit par une hausse du prix de base du lait. La probabilité que cela se produise a légèrement diminué en raison de la dernière vente aux enchères. Ces évolutions devraient toutefois avoir un effet favorable sur le dividende.

La nourriture est décisive
En raison de l'évolution de la situation, il est fort probable que les producteurs laitiers ne soient pas compensés par le prix du lait pour la baisse de la production laitière. Dans les mois à venir (jusqu’à l’hiver), beaucoup dépendra des stocks qui peuvent encore être constitués.

Cependant, le hausse des prix des aliments pour animaux les perspectives d’approvisionnement en lait pourraient changer. En raison de la faiblesse des prix du lait ces dernières années, il reste peu de réserves et la combinaison de conditions météorologiques favorables et du niveau du prix du lait est devenue décisive pour conserver les vaches ou les vendre.La sécheresse ralentit la production laitière en Nouvelle-Zélande.  

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