La ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire) interpelle les éleveurs de bovins : "L'évaluation des données d'identification et d'enregistrement (I&R) ne nécessite rien de moins que la plus grande vigilance." Elle considère l’I&R comme la responsabilité du secteur.
La Chambre des représentants a débattu d'une éventuelle fraude avec les jumeaux et le système I&R le jeudi 15 mars. La principale question reste : combien d’entreprises se sont engagées fraude réelle. Cette question reste ouverte, car Schouten a indiqué à plusieurs reprises que (pour obtenir cette réponse), il fallait d’abord répondre à la question de savoir s’il y avait une intention.
Intention et motif
Pour déterminer s’il y a intention, il faut examiner l’intention et le motif. Par exemple, Schouten avait précédemment fourni un résumé factuel des gains financiers dans une lettre au Parlement, mais "même cela ne doit pas nécessairement constituer un motif de fraude", selon Schouten.
Nous travaillons dur en coulisses pour garantir que les données des dernières entreprises sont correctes. Il s'agit encore d'environ 250 dossiers. Schouten annonce qu'il y aura un second tour. "Nous espérons démarrer la deuxième phase à la mi-avril. Les entreprises qui ne sont pas ressorties des "vérifications croisées", mais qui présentent des valeurs aberrantes inexpliquées, feront alors l'objet d'une enquête." On estime qu'il existe encore 100 entreprises.
Les 100 dernières entreprises peuvent fournir une postcombustion. Par exemple, Helma Lodders (VVD) demande de la prudence dans la communication. "Ce sont des entreprises qui n'ont pas de liste de lait et où le pourcentage de jumeaux est élevé. Nous devons faire en sorte que cela ne soit plus présenté comme une fraude." Rik Grashoff (GroenLinks) prône une communication claire.
Appel aux producteurs laitiers
Au cours du débat, il est également apparu que le système I&R suscite de nombreuses critiques de la part des différents partis. Certains pointent aussi du doigt les erreurs de Rendac. Schouten souligne toutefois que le système relève de la responsabilité du secteur et de l'éleveur laitier. Elle appelle donc les éleveurs à regarder les données. "Cela ne nécessite rien de moins que la plus grande vigilance."
Schouten est optimiste quant au pic des rapports de reprise. En 1 semaine, 650 rapports de rétablissement ont eu lieu. "Il est très important que les animaux puissent être retrouvés." Cela ne change rien au fait que le système I&R n’est pas étanche. Schouten affirme qu'il y a déjà 15 points à améliorer sur la table. "Le système doit avant tout garantir un enregistrement correct." Les points d'amélioration proviennent d'un groupe de travail auquel participent également les agriculteurs.
Communication entre les systèmes
On ne sait toujours pas si cela prend en compte le fait que la communication entre les systèmes Rendac, CRV et I&R ne fonctionne parfois pas correctement. Les producteurs laitiers soulignent également que même les robots de traite ne transfèrent pas toujours correctement les données au système I&R. Il semble également y avoir du ressentiment à l'égard de la déclaration de Schouten dans laquelle elle indique que tous les producteurs laitiers ont apporté des corrections. Il y a aussi des situations où les éleveurs n’ont rien fait et où le blocus a quand même été levé.
Le SGP et le PVV continuent d'aider les éleveurs concernés avec 2 motions. Une partie demande une indemnisation pour les frais engagés Recherche sur l'ADN lorsque l'enregistrement des jumeaux s'est avéré correct. Le deuxième parti déclare qu'il ne devrait pas y avoir de réduction des fonds de la PAC erreurs dans le rapport de décès.
Schouten a reçu des compliments pour avoir admis avoir ressenti l'impact de la nouvelle concernant le fraude sous-estimée. Schouten : "Il faut toujours réfléchir à ce que l'on a fait." Avant l’été, elle proposera une vision sur l’agriculture, la nature et la qualité des aliments.
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