Plus strict pour les violations

Encore des changements en dérogation

4 Avril 2018 -Herma van den Pol - Commentaires 5

Les Pays-Bas ont reçu un permis de dérogation qui prévoit un espace supplémentaire pour l'azote. C'est nouveau, car c'était une décision. La dérogation précise également qu'une violation peut entraîner l'exclusion. Qu’est-ce qui change d’autre et pourquoi le secteur du fumier et l’élevage porcin doivent-ils désormais également se lancer ?

Les Pays-Bas bénéficient d'une autre dérogation jusqu'au 31 décembre 2019 fournit un espace de placement pour l'azote. Ce qui est nouveau, c'est qu'il ne s'agit plus d'une décision, mais d'un permis. Ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire). une lettre à la Chambre des représentants: "C'est une conséquence des efforts de la Commission européenne (CE) pour aligner davantage la décision de dérogation pour les États membres." Schouten indique que l'objectif est de garantir qu'il n'y ait pratiquement aucune différence dans la pratique.

Une dérogation coûtera de l’argent
Les choses vont définitivement changer à partir de 2019. Schouten envisage alors de demander une redevance limitée, comme c'est l'habitude pour un permis. Autre changement, à partir de l'année prochaine, les sociétés dérogatoires devront soumettre leur gestion minière avant le 31 mars. Cela permettra de disposer de suffisamment de temps pour vérifier si toutes les réglementations ont été respectées.

31

Mars

date limite pour l'administration des minéraux

En outre, il est également nouveau que le non-respect de la réglementation n'entraîne pas seulement une amende. Cela crée également la possibilité d'exclure les entreprises en question de la dérogation au cours de l'année civile suivante.

Lutter contre la fraude liée au fumier
La dérogation pour l'azote fait partie de la directive nitrates, qui vise en fin de compte à améliorer la qualité de l'eau. Cependant, la loupe de Bruxelles n'est pas là-dessus, mais sur la fraude au fumier. Une chose que le secteur a reprise et à propos de laquelle Schouten dit : "Une phase cruciale commence maintenant dans laquelle les mesures doivent être mises en œuvre ; tangibles pour les entrepreneurs du secteur et visibles pour les personnes extérieures." Schouten affirme qu’il faut briser la culture existante.

Cependant, cela ne s'arrête pas là, car la CE surveille également et souhaite une stratégie d'application plus forte ; le délai pour cela est le 30 septembre 2018. À cette fin, la Commission souhaite également une évaluation de l'ampleur de la fraude et de l'étendue du non-respect intentionnel des règles. En outre, il est demandé d'identifier les domaines dans lesquels le risque de non-conformité est le plus grand.

Contrôle dans la chaîne
Il reste à surveiller les problèmes. La CE appelle au renforcement des capacités d'inspection et de contrôle. Dans le même temps, les entreprises bénéficiant de dérogations reçoivent une tape dans le dos, car les résultats environnementaux sont qualifiés de bons. Le pourcentage de contrôles passe ainsi de 7 % à 5 %. Cela libère également des efforts de la part de l'Autorité néerlandaise de sécurité des produits alimentaires et de consommation (NVWA), que Schouten souhaite déployer sur des composants plus risqués.

Une plus grande capacité sera libérée pour surveiller la chaîne du fumier, mais Schouten investira également dans la technologie de l'Agence néerlandaise des entreprises (RVO.nl) et de la NVWA. L’objectif est de mieux comprendre la chaîne du fumier. Cela devrait permettre d'effectuer une surveillance électronique et une application ciblée. 

Nouvelle dérogation ?
Avant l'ancien secrétaire d'État Martijn van Dam, Sharon Dijksma avait déjà indiqué que c'était désormais au tour du secteur. Schouten rend les choses un peu plus concrètes. Elle indique que lors de l'examen de l'opportunité de demander une prolongation, les résultats pratiques obtenus dans la pratique seront pris en compte. Cela implique, entre autres, le respect des règles relatives aux engrais, pour lesquelles le secteur lui-même porte une lourde responsabilité. Ce n’est pas la qualité de l’eau, mais la fraude au fumier qui domine désormais le terrain de jeu.

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Herman van den Pol

Herma van den Pol travaille chez Boerenbusiness depuis 2011 et est devenue au fil des années une experte du marché du lait et des aliments pour animaux. On peut également la voir chaque semaine dans le flash du marché sur le marché des produits laitiers.
commentaires
Commentaires 5
fortissimo 7 Avril 2018
Ceci est une réponse à cet article :
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/melk-voer/artikelen/10878109/toch-nog-overzicht-in-derogatie][/url]
Donc, si j'interprète bien, notre ministre s'attend à ce que nous nous attaquions aux pommes pourries dans le monde du transport du fumier avec une forte volonté. Il est donc temps pour l’AGRO-Mafia à côté de la Mocro-Mafia. Monde fou. Ils appellent cela #détourner la responsabilité.
Karel Dijkstra 7 Avril 2018
Quoi de neuf dans cette indemnisation ? C'était déjà là.

Et ai-je bien compris que nous devons désormais transmettre le plan de fertilisation à Assen ? Ce serait nouveau...
Ard Eshuis 7 Avril 2018
Peut-être pourrait-elle informer la CE que cette soi-disant fraude aux engrais n'a été d'aucune utilité dans une large mesure. Principalement des erreurs administratives telles que des signatures manquantes et des cases non remplies sur le formulaire
l van vliet 7 Avril 2018
rvo devrait avoir honte qu'après un mois, personne ne puisse lire les reçus de fumier. Comment peut-on en parler à quelqu'un ? procurez-vous d'abord du papier ordinaire
Abonné
agriculteur 7 Avril 2018
La fraude au fumier devient la même chose que la fraude aux veaux
Jpk 9 Avril 2018
Chaque habitant de cette planète émet du CO2. 95 % des éleveurs trouvent la loi sur le fumier inapplicable, ce qui signifie qu'il y a de la fraude.
Vous ne pouvez plus répondre.

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