Droits de transfert

Les partenariats phosphate peuvent bien fonctionner

12 Avril 2018 -Herma van den Pol

Les partenariats phosphate sont un concept nouveau, mais ils semblent déjà bien fonctionner. Cela ressort des accords que LTO Pays-Bas a conclus avec les autorités fiscales. Le prélèvement du plan de réduction des phosphates semble également être déductible fiscalement, alors que l'amende et le prélèvement du système de droits sur le phosphate ne le sont pas. 

Countus, ABAB, Alfa et Flynth ont enquêté, pour le compte de l'Association des comptables et des cabinets de conseil fiscaux (VLB), sur les conséquences fiscales des droits sur le phosphate. Début 2018, des éclaircissements ont été apportés sur la dépréciation des droits. Cela faisait également partie des questions fiscales, mais des questions restaient toujours sans réponse, comme par exemple la question de savoir quand les droits constituent un actif commercial.

A quand un actif commercial ?
Il n’existe pas encore de réponse concrète à la question de savoir si les droits constituent un actif commercial. La VLB indique que les droits doivent être utilisés dans l'entreprise, mais aucune période fixe n'est précisée quant à la durée pendant laquelle ils doivent être utilisés. "Par exemple, le fisc indique qu'un délai "raisonnable" ne peut être donné à l'avance. C'est à l'inspecteur de déterminer ce délai."

Les droits sont-ils un actif ou un titre commercial ?

Une question importante, car ce n’est que si quelque chose est un actif commercial et que de l’argent en est tiré que cet argent entre dans la réserve de réinvestissement (HIR). Les droits vendus immédiatement après le 1er janvier 2018 font polémique. Le VLB précise que la référence étant du passé (2 juillet 2015), il s'agit d'un bien commercial. Le fisc ne partage pas cet avis et parle d'aliénation de titres. Ce qui manque encore de réponse définitive.       

On ne sait toujours pas quels étaient les droits vendus le 1er janvier, mais il n'y a aucune discussion sur les droits conclus dans le bail. Ce sont des droits d’actif pour l’investissement. Si les droits sont vendus, le bénéfice, prix de vente moins la valeur comptable, est imposable. Encore une fois, la question est de savoir s’il s’agit d’un actif commercial ou non. Le réinvestissement n'est possible que dans des biens dont la période d'amortissement est inférieure à 10 ans. 

Remise pour perte de profit
Un autre sujet est la réduction de 10 % sur les redevances. Cette remise ne peut pas être immédiatement imputée au bénéfice. Cette réduction peut être évitée grâce à ce que l'on appelle un partenariat phosphate. Un nouveau concept depuis l'introduction des droits. En tout cas, ces partenariats peuvent bien fonctionner, selon André Verduijn de Countus. "L'avantage est que les droits peuvent être transférés au bout de 3 ans. Le vendeur ne paie pas d'impôts, mais l'acheteur ne peut pas non plus les amortir." Verduijn précise que la formation du partenariat doit être réalisée avec soin et qu'elle implique un certain nombre de points d'attention.     

Les questions entourant le volet fiscal concernent également le prélèvement et l'amende entourant le phosphate. Par exemple, le prélèvement effectué lors du plan de réduction des phosphates semble être déductible fiscalement, mais le bonus compte comme un bénéfice. 

Violation ou crime
Le système des droits sur le phosphate implique l'imposition d'une amende. Cela pourrait alors être une violation ou un crime. Ici, vous pouvez opter pour une amende, mais elle n’est pas déductible fiscalement. Une infraction est passible d'une peine de prison d'un an, tandis qu'une infraction pénale est passible d'une peine pouvant aller jusqu'à 6 ans. La différence est qu'un crime implique une intention. Ce qui est également nouveau, c'est que les coûts qui coïncident avec le crime ne peuvent pas être déduits des impôts. 

Cela ne s'arrête pas là : il semble y avoir bien d'autres problèmes fiscaux liés aux droits sur le phosphate. Les points d'attention sont le système des bouchons et le système BOR. Pour ces derniers, une durée de 5 ans s'applique, mais si vous avez entre-temps participé au dispositif d'arrêt, cela aura des conséquences. Nous continuons à prêter attention aux droits sur le phosphate. 

Bekijk de Questions et réponses fiscales sur les droits sur le phosphate

 

Photo : Jarretera / Shutterstock.com

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Herman van den Pol

Herma van den Pol travaille chez Boerenbusiness depuis 2011 et est devenue au fil des années une experte du marché du lait et des aliments pour animaux. On peut également la voir chaque semaine dans le flash du marché sur le marché des produits laitiers.

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