À l'intérieur : marché laitier

Défi à 65 pour cent sur sol sablonneux

26 Avril 2018 -Herma van den Pol

L'avis contraignant du Comité d'aménagement du territoire, qui se concentre sur une norme protéique, semble avoir des conséquences majeures pour les producteurs laitiers sur des sols sableux. Il apparaît également qu'il faut faire attention lorsque le terrain de son voisin est utilisé. Les conséquences sont encore plus importantes pour les éleveurs intensifs. On ne sait pas encore quel sera le programme de mise en œuvre de ces conseils.

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LTO Pays-Bas, ZLTO et la Dutch Dairy Organisation (NZO) s'emploient à informer leurs partisans sur le conseils contraignants sur le foncier. Dans la pratique, peu de producteurs laitiers semblent avoir calculé ce que cela pourrait signifier pour leur entreprise. Ceux qui l’ont fait ne semblent pas toujours obtenir 65 % des besoins en protéines de leur propre sol.

Sablez un défi
Un exemple est Jos Verstraten, président du ZLTO. Il indique qu'il parvient à obtenir 32% des besoins en protéines de son propre pays. C'est un producteur laitier qui cultive sur un sol sablonneux, l'un des endroits où il sera difficile d'atteindre 65 % de protéines.

Pour atteindre cet objectif, diverses options sont évoquées (comme la féverole et la culture du soja). Une autre façon d'atteindre cet objectif (à condition que 50 % des protéines proviennent de votre propre terre) est d'utiliser la terre de votre voisin. C'est dans le cadre du contrat de quartier. Toutefois, dans un premier temps, il ne peut s'agir que de terres appartenant à des agriculteurs actifs.

Verstraten précise qu'il n'est pas nécessaire que les terres appartiennent à un agriculteur actif. Cela devrait être organisé via un accord d’utilisation. C'est différent pour un agriculteur non actif. La Commission souhaiterait que cela soit réalisé via la tâche combinée, mais pour y parvenir, les étapes intermédiaires nécessaires sont encore nécessaires.

Concrètement, cela signifie que si les contrats de quartier sont mis en place rapidement, ils ne pourront dans un premier temps s'appuyer que sur des agriculteurs actifs. Cependant, une méthode est en cours d’élaboration pour rendre davantage de terres accessibles aux autres parties.

Remise sur l'argent du lait ?
Mais c’est pour l’éleveur intensif que le plus grand défi se pose. «Nous devons donner du contenu à cela», déclare Verstraten. Il évoque également le calendrier. Il faut examiner cela. Pour orienter les exploitations intensives dans la bonne direction, ZLTO évoque une réduction sur l'argent du lait. Cela se fait via les conditions de livraison du lait.

Toutefois, les enquêtes menées auprès du NZO montrent qu'il est encore trop tôt pour se prononcer à ce sujet. Les étapes intermédiaires sont d’abord examinées pour mettre en œuvre les conseils. On ne sait toujours pas non plus à quoi ressemblera la suite du déploiement de ces plans. 

Un éleveur bio mécontent
Entre-temps, les producteurs laitiers biologiques ont déjà indiqué qu'ils n'étaient pas satisfaits de cette définition. Surtout parce qu’ils ne sont pas autorisés à utiliser des engrais artificiels et ne peuvent donc pas répondre aux besoins en protéines. Le Syndicat néerlandais des producteurs laitiers (NMV) doit encore le calculer, mais se réjouit du point qui se profile à l'horizon.

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