Les producteurs de lait biologique se sentent ignorés par la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire). L'élevage laitier biologique exige une exonération des taxes sur les phosphates pour l'espace latent, ce qu'on appelle l'excédent négatif de phosphate. Toutefois, cette demande n’a pas reçu de réponse à ce jour.
Sur les quelque 18.000 450 fermes laitières des Pays-Bas, environ XNUMX sont certifiées biologiques. Ce groupe fait depuis longtemps allusion à une exonération des taxes sur les phosphates pour l'espace latent. La motivation est que l’élevage laitier biologique ne se considère pas comme la cause de l’excédent de phosphate. Les producteurs de lait biologique ne servent à rien non plus dérogation, car un agriculteur biologique n'est en aucun cas autorisé à épandre plus de 170 kilos d'azote par hectare.
L’élevage laitier biologique se revendique également à l’avant-garde de thématiques telles que : l’agriculture circulaire, le bien-être animal et la nature inclusive. Selon Sybrand Bouma, producteur laitier à Grouw (Frise) et porte-parole du secteur biologique, cela ne devrait pas être ralenti par le législation sur les phosphates.
Schouten ne répond pas
Pour renforcer leur point de vue, les producteurs de lait biologique se sont regroupés au sein du groupe SOS. Le groupe a déposé une demande directe auprès de Schouten pour obtenir une exemption du plafond latent. L'achat des droits sur le phosphate signifierait la faillite d'un certain nombre de producteurs laitiers biologiques. Bouma estime qu’environ 15 producteurs laitiers se trouvent actuellement dans une situation financière difficile. "Cela concerne principalement les producteurs laitiers qui ont décalé la date de référence (2 juillet 2015)."
Schouten n'a pas encore répondu directement à la demande de dérogation déposée ce printemps par le groupe SOS. Schouten a dans le Lettre au Parlement du 16 mai qu'on sache qu'il n'y aura pas d'exception pour l'élevage laitier biologique. Le groupe SOS s'inquiète du fait que Schouten ait répondu « indirectement » à la demande. D'autant plus que le Département de l'Environnement de la Commission européenne à Bruxelles (le même comité qui a accordé la dérogation) est favorable à une exception pour les producteurs laitiers biologiques.
Pénurie d'engrais organiques
Selon Bouma, les agriculteurs biologiques subissent également les conséquences du plan de réduction des phosphates. En raison de la diminution du cheptel laitier biologique, il y a désormais moins de fumier organique disponible ; il y a même une pénurie. Cela montre la séparation entre les marchés des engrais conventionnels et biologiques, car il y a une offre excédentaire ce printemps. fumier commun (de porc).
Bouma souffre également d’une pénurie d’engrais. Sur la base de la date de référence, il s'est vu attribuer des droits de phosphate pour environ 130 vaches ; en termes de superficie, elle pourrait accueillir 40 vaches. Des situations similaires s’appliquent à d’autres producteurs laitiers biologiques. Selon Bouma, une exemption des droits de phosphate pour l'espace latent, dans l'ensemble, n'occupe pas beaucoup d'espace phosphate. "Nous aimerions que ce soit clair pour le ministre."
Marcher pour juger
Le groupe SOS estime qu'il est juridiquement équitable d'exonérer les producteurs de lait biologique du plan phosphate. En effet, ils peuvent être définis en tant que groupe par la certification dite SKAL. Si Schouten ne répond pas à court terme, le groupe SOS pourrait saisir la justice. Le groupe fait également allusion aux campagnes publiques lorsqu'elles ne sont pas entendues.
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