Les questions urgentes posées par Annie Schreijer-Pierik, députée européenne CDA, sur les problèmes de l'élevage laitier n'ont pas encore trouvé de réponse à Bruxelles. Dans une première réponse, Bruxelles a déjà déclaré qu'il s'agissait d'un problème néerlandais, mais Schreijer-Pierik appelle cela une porte ouverte.
Afin d'éviter l'effondrement d'entreprises familiales durables, Schreijer-Pierik étudie les possibilités d'une exemption temporaire. La condition pour cela est que le plafond total de production de fumier ne soit pas en jeu. Schreijer-Pierik attire l'attention sur ce point à travers des questions écrites adressées à la Commission européenne (CE). Les réponses doivent être apportées dans un délai de 21 jours (donc au plus tard le 24 juillet).
Dernière paille?
Elle filme ainsi le groupe d'env. 800 éleveurs laitiers pour aider ceux qui autrement ne pourraient pas survivre. Ceci est le résultat du système de droits sur le phosphate, entré en vigueur le 1er janvier 2018. Un dispositif de situation d'urgence a été mis en place au sein du système, mais celui-ci est très limité et ne s'applique pas, par exemple, à l'espace stable latent.
Boerderij a rapporté mercredi 11 juillet que Bruxelles considérait qu'il s'agissait d'une question néerlandaise. Cela signifie que l’aide ne sera fournie que si les politiciens néerlandais décident d’intervenir. «C'est une porte ouverte», déclare Pierik. "Cette communication limitée n'y change rien. Elle ne constitue en aucun cas une réponse officielle à mes questions urgentes très spécifiques à la Commission européenne."
Schreijer-Pierik dit que la CE doit indiquer si les options proposées sont admissibles et possibles. Dans le cas contraire, ils doivent indiquer s'il existe d'autres options pour les Pays-Bas, si l'on reste dans le cadre de la décision dérogatoire et des règles en matière d'aides d'État. "Il appartiendra alors au gouvernement néerlandais et aux membres de la Chambre des représentants de prendre des décisions concrètes pour trouver une solution aux goulots d'étranglement."
Utilisation de l'espace phosphate restant
Quelles sont les propositions de Schreijer-Pierik ? "Je souhaite des possibilités d'utilisation de l'espace de phosphate restant en général, mais aussi spécifiquement pour l'assainissement à chaud de l'élevage porcin. Ceci en combinaison avec un écrémage limité des résidus ou par un échange limité et temporaire entre les secteurs." Ce sont de bonnes options, car les règles en matière d'aides d'État ne s'appliquent souvent pas lorsque des avantages environnementaux supplémentaires peuvent être obtenus. Pierik soutient ses propositions.
Carola Schouten, ministre de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire, a donné lors le dernier débat sur le phosphate recommande de se rendre à nouveau à Bruxelles pour étudier ce qui peut être fait face à ces problèmes. Cependant, d’après ses paroles, il ressort clairement qu’il n’y a qu’une faible chance que quelque chose puisse être fait. Peut-être que Schreijer-Pierik peut encore faire bouger les choses.
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