Les jeunes bovins destinés à l'élevage de viande bovine n'ont pas besoin de droits sur le phosphate. Le régime d'exemption et la règle politique qui devraient réglementer cela ont été approuvés par la Commission européenne (CE). C'est ce qu'a annoncé la ministre Carola Schouten (Agriculture, Nature et Qualité alimentaire).
De réglementer les droits sur le phosphate pour les jeunes bovins et un régime d'exonération pour l'élevage de vaches allaitantes ont reçu l'approbation de Bruxelles. Cela signifie que les mesures ont fait un pas de plus et que Schouten peut poursuivre leur mise en œuvre.
Mesure pour les jeunes bovins
La mesure crée une démarcation plus claire entre les jeunes bovins destinés à l'élevage laitier et les autres jeunes bovins. Il est également prévu que les jeunes bovins destinés à l'élevage de viande bovine puissent être élevés sans droit au phosphate. Il s'agit de jeunes bovins élevés pour la viande et qui ne produisent jamais de veau. Si les jeunes bovins sont élevés dans le but de produire un veau, des droits sont requis pour garder les animaux.
Sur la base de cette règle, l'Agence néerlandaise des entreprises (RVO.nl) révisera l'attribution précédente des droits aux éleveurs de viande bovine et aux exploitations mixtes. "S'il s'avère que des droits ont été accordés pour des animaux pour lesquels cela n'aurait pas dû être accordé en vertu de la règle politique, ces droits expireront. Dans ce cas, il s'agit d'une aide d'État non autorisée. La mesure entrera en vigueur après publication au le Journal officiel", a déclaré Schouten dans la lettre.
Exonération pour les vaches allaitantes
Afin d'éviter que les éleveurs de vaches allaitantes ne se retrouvent en difficulté, la règle a été complétée par un régime d'exonération pour l'élevage de vaches allaitantes. Si un éleveur y participe, alors venez les droits sera aboli et la condition s'appliquera que les jeunes bovins femelles ne finissent pas dans l'élevage laitier. Une autre condition est qu'aucun animal lié à l'élevage laitier ne soit autorisé sur la ferme, peu importe les vaches ou les veaux. En outre, le programme aborde en détail la renonciation aux droits précédemment accordés.
La dérogation est soumise à un délai de notification de 3 mois, pendant lequel un autre État membre peut exprimer ses réserves. Ce n’est qu’à ce moment-là que l’exonération prendra effet. Schouten encourage les éleveurs de viande bovine à recourir à cette exemption. "Les deux mesures font que le montant des droits de phosphate diminue. Cette diminution contribue à aligner le nombre de droits sur le plafond du secteur."
Dispositions plus larges pour les situations d’urgence
La décision modificative, qui élargit les dispositions d'urgence, a également été présentée à la section consultative du Conseil d'État. "L'objectif est de mettre en œuvre le changement avant le 15 septembre." Il s’agit de l’Ordonnance administrative générale (AMvB). Cela permet d'inclure dans le plan d'urgence les débutants qui avaient des jeunes bovins femelles destinés à l'élevage laitier le 2 juillet 2015 et qui ont commencé à produire du lait entre le 2 juillet 2015 et le 1er janvier 2018.
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