Les émissions de méthane constituent une menace future majeure pour l'élevage laitier. Si la discussion sur les dégâts causés par le gaz bat toujours son plein, les éleveurs laitiers sont déjà confrontés à des cibles. En Belgique, ils ont découvert que le contrôle du méthane est également bon pour l'éleveur laitier.
D'un type d'herbe visant à contrer la production de méthane en quotas d'émission négociables qui sont ciblés sur le méthane† Le secteur est aux prises avec la production de méthane et les exigences qui lui sont fixées dans le cadre de l'accord sur le climat. Des recherches belges montrent désormais que la production en Flandre peut être réduite de 33 %, sans aucun dommage pour les éleveurs laitiers.
Bénéfices économiques?
Avec l'aide de fonds européens, l'Institut de recherche sur l'agriculture, la pêche et l'alimentation (ILVO) a étudié comment réduire les émissions de méthane. "Parce que ça a rapidement un effet positif sur le climat." C'est quelque chose qui produit également d'importants avantages économiques.
Le premier gain est obtenu en faisant vêler les vaches le plus jeune possible, car les émissions augmentent avec l'âge de la génisse. Si l'âge remonte de 26 à 24 mois, c'est bon pour un gain de 13%. Avec une avance de 28 à 22 mois, il y a même une baisse de 33 %. Si cela se produit dans l'ensemble du cheptel flamand, ce sera bientôt un gain de 3,1%. Cela représente une économie de 124 € par génisse.
L'étape numéro 2 consiste à augmenter la production de lait par vache. Cela signifie que le émissions de méthane augmente. Cependant, lorsque cela est réparti sur les litres de lait supplémentaires, cela donne une économie en dessous de la ligne. Par exemple, une augmentation de 27 kilos à 30 kilos entraîne un moins de 8,4 %.
Producteur laitier éveillé
Un autre point d'attention est la réduction du pourcentage de remplacement moyen, de sorte que moins de jeunes animaux doivent être conservés. En bref : plus de lait par vache, moins de remplacement et un âge de vêlage plus jeune représentent 11,7 % de méthane en moins par kilo de lait. "Ainsi, pour un éleveur laitier vigilant, travailler sur une production respectueuse de l'environnement rapporte aussi pas mal d'argent", selon les chercheurs.
Si l'on tient compte de la composition de la ration (moins de soja et plus de drêche ou de tourteau de colza, en association avec un agent inhibant la formation de méthane), le gain sur papier peut monter à 34,5 %. L'additif auquel ILVO se réfère est celui de DSM. Cependant, ce n'est pas encore sur le marché.
La question est : que peuvent faire la ration et l'inhibiteur de méthane pour les vaches non allaitantes ? Les chercheurs belges veulent également approfondir le fonctionnement des bactéries dans le rumen.
Être trop efficace est un inconvénient
Les modes de pensée sont également intéressants pour les producteurs laitiers néerlandais ; surtout lorsque les éleveurs laitiers veulent maintenir leur production sans ignorer les objectifs climatiques. En attendant, il apparaît que la tâche pour le secteur aux Pays-Bas, qui obtient un score élevé en termes d'efficacité dans l'Union européenne, est beaucoup plus difficile que pour un pays où des améliorations peuvent encore être apportées.
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[URL=http://www.boerenbusiness.nl/melk/ artikel/10879993/minder-gas-van-koeien-toch-extra-melk]Moins de gaz des vaches, toujours plus de lait[/url]