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L'excédent de phosphate va-t-il encore augmenter en 2019 ?

6 Décembre 2018 - Éditorial des affaires des agriculteurs

Une étude du Centre néerlandais de coordination du traitement du fumier (NCM) montre que l'excédent de phosphate devrait à nouveau augmenter en 2019. En effet, les exportations de fumier sont sous pression. Cela signifie également que de nouveaux marchés de vente sont nécessaires.

L'approvisionnement en phosphate aux Pays-Bas (y compris les importations de fumier et d'engrais) a diminué, passant de 2017 ​​millions à 6,9 millions de kilos en 189,6 ; sur ce total, 166 millions de kilos proviennent de l'excrétion de phosphate animal. Cependant, l'espace de placement a en réalité augmenté entre 2016 et 2017 : de 140,8 millions de kilos de phosphate en 2016 à 141,9 millions de kilos en 2017. En conséquence, l'excédent de phosphate a diminué de 8 millions de kilos pour atteindre 47,7 millions de kilos de phosphate.

La baisse des exportations de phosphate en est la conséquence plan de réduction des phosphates, qui a été mis en œuvre en 2017. Cela a conduit, entre autres choses, à une baisse des niveaux de phosphore dans les aliments du bétail et à un plus petit cheptel laitier.

Exportations en baisse
Les exportations de fumier (exprimées en phosphate) ont diminué en 2017 pour la première fois depuis des années de 1,7 million de kilos, pour atteindre 40,2 millions de kilos de phosphate. Cette tendance se poursuivra en 2018, puisque les exportations ont chuté de 3 % au cours des 23 premiers trimestres.

De plus, l’Allemagne applique depuis 2017 une nouvelle politique en matière d’engrais, ce qui signifie qu’il y a moins de place pour les engrais étrangers. Cela a un impact important, car le pays est le plus gros acheteur de fumier néerlandais. La Belgique et la France sont également de gros acheteurs.

L’apport d’azote a augmenté
Bien qu'il n'y ait pas d'excédent d'azote, le apport d'azote en 2017 à 451,4 millions de kilos. Cela représente 6 millions de kilos de plus qu'en 2016. L'espace total d'installation a également augmenté (+0,4 million de kilos), mais dans une moindre mesure que l'offre. Au total, cela s’est traduit par un surplus d’azote de 2017 kilos en 50,8.

Aux Pays-Bas, la transformation et l'exportation de l'azote provenant du fumier animal se portent mieux que celles du phosphate. Le total des exportations et de la transformation du fumier (azote) s'élève à 68,2 millions de kilos. Entre 2014 et 2017, ces chiffres ont toujours été supérieurs à l'excédent.

Quelle est l’attente ?
Il est prévu que l'excédent de fumier (phosphate) augmentera à nouveau pour la première fois depuis des années (+0,2 million de kilos à 46 millions de kilos). L'augmentation s'explique principalement par le fait qu'il y a moins d'espace d'installation (-1,2 million de kilos). En revanche, la production de phosphate animal aurait diminué de 1 million à 165 millions de kilos.

Compte tenu de la baisse des exportations, cela peut signifier, entre autres choses, qu’il faut faire davantage investi dans la valorisation du fumier, afin de pouvoir encore déposer du fumier.

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