Les producteurs (laitiers) ne ressentent pas encore de pression pour acheter du fourrage supplémentaire, rapportent divers négociants en fourrage. Il en résulte à nouveau un marché stable et la question se pose de savoir s'il y aura une pénurie de fourrage grossier.
C `est tranquillement sur le marché de l'alimentation animale, où l'offre et la demande sont en équilibre. Les commerçants de fourrage rapportent que les éleveurs qui se sont fait peur en ont déjà acheté davantage. L’autre groupe attend patiemment, espérant probablement une baisse des prix.
De plus, on dit ici et là qu'il y a encore du stock jusqu'à fin avril, il n'est donc pas ou peu nécessaire d'en acheter davantage. La question se pose de savoir s’il y aura effectivement une pénurie de fourrage. Et il ne semble pas y avoir de réponse univoque à cette question.
Des prix stables
Les prix cette semaine restent les mêmes que la semaine dernière, ce qui donne lieu à de la paille (paille de blé et d'orge) au prix de 145 € la tonne, livrée à l'exploitation. Le foin de pré reste au prix de 245 € la tonne franco à la ferme, ce qui reste bien plus élevé que les années précédentes. Le maïs ensilage reste à 65 € la tonne, gratuitement.
Il y a un peu plus de demande d’ensilage, mais le prix ne progresse pas. De ce fait, le prix reste à 60 € la tonne, sans frais. Le prix des drêches reste à 2,75 € par pourcentage de matière sèche. Les traders signalent que le Corngold est légèrement plus cher (+0,05 €), mais il est difficile de donner un prix exact.
Le ray-grass vivace est proposé au prix de 160 € la tonne offert à la ferme. Les prix de la fétuque élevée, de la fétuque rouge et de la prairie des prés s'élèvent à nouveau respectivement à 170 €, 170 € et 155 € la tonne, gratuits. Il n’y a pratiquement pas de commerce de pommes de terre fourragères. Toutefois, là où le commerce a lieu, celui-ci s'effectue au prix gratuit de 45 euros la tonne.
La prédiction semble impossible
Ce sur quoi les commerçants de fourrages s'accordent, c'est que le marché de cette année est plus imprévisible que jamais. Aucun d’entre eux n’ose prédire l’évolution du marché. "Alors que les années précédentes, une ligne de prudence pouvait être tracée, ce n'est pas le cas cette année", conclut l'ensemble.