Le printemps astronomique a commencé le mercredi 20 mars et, à Campina, c'est traditionnellement le jour où on envoie les vaches au pâturage. Les vaches ont également été envoyées dehors ailleurs dans le pays. Cela a un impact sur le marché de l'alimentation animale, car l'achat de fourrage supplémentaire semble devenu inutile.
Les bonnes prévisions météorologiques incitent les producteurs (laitiers) à se montrer très prudents quant à l'achat de fourrage supplémentaire. En effet, l’herbe devrait pousser rapidement et pourrait être tondue plus tôt que d’habitude. "Pour de nombreux éleveurs, l'achat de fourrage supplémentaire est devenu inutile", rapportent divers commerçants de fourrage.
Stock limité
À coté de le beau temps, le marché de l'alimentation animale se caractérise actuellement par une offre limitée. Par exemple, il y a très peu d’échanges de maïs ensilé, ce qui ne signifie pas immédiatement qu’il n’y a pas de produit disponible. Selon différents commerçants, il reste encore suffisamment de produits, mais uniquement des produits contenant moins de 300 grammes d'amidon. "De nombreux producteurs (laitiers) ne veulent pas de cela, ce qui signifie qu'il y a de moins en moins d'échanges commerciaux", estime l'opinion. Toutefois, le prix moyen d'un produit de bonne qualité reste gratuit à 60 € la tonne.
La bonne qualité a également une disponibilité limitée pour l’herbe d’ensilage. Cela garantit que le prix est très variable ; la bonne qualité est parfois encore vendue 65 € la tonne franco à la ferme (soit 1,30 € par pourcentage de matière sèche), tandis que la qualité inférieure est vendue 40 €. De plus, les commerçants de fourrage affirment que les rouleaux d'herbe peuvent encore être vendus à 50 €.
L’offre de ray-grass vivace est limitée, mais cela n’a aucun effet sur le prix. En effet, il y a peu de demande, ce qui signifie que l’offre et la demande sont toujours en équilibre. Le prix du ray-grass vivace reste à 155 € la tonne en franchise à la ferme cette semaine.
Rendement du foin des prés
La semaine passée on a écrit déjà, davantage de foin de prairie a été introduit sur le marché, ce qui a entraîné une baisse des prix. Cette tendance se poursuit cette semaine, puisque le prix baisse de 20 € à 210 € la tonne, gratuitement. La demande s’est tarie, tandis que l’offre augmente. Un autre facteur est que de nombreux éleveurs considèrent l’herbe comme un substitut. Le graphique ci-dessous montre que le prix des années précédentes a également affiché une baisse cette semaine.
Les drêches de bière ne peuvent pas non plus échapper à une baisse des prix. Le prix de ce produit est sous pression depuis longtemps et a également baissé la semaine dernière : le prix cette semaine est de 2,45 € par pourcentage de matière sèche. Par contre le prix sait paille stable, après avoir fortement chuté deux semaines plus tôt. Le prix reste à 2 € la tonne, sans frais.
Pas de commerce
Les négociants en fourrage signalent également que le commerce de la fétuque rouge, de la fétuque élevée et des prairies des prés est pratiquement terminé. Il n'y a que peu de produits disponibles et les prix ont déjà montré un changement minime la semaine dernière. Le prix de la fétuque rouge s'élève à 180 € la tonne, la fétuque élevée est cotée à 170 € la tonne et le pré des prés se vend 155 € la tonne gratuitement à la ferme. Le prix des pommes de terre fourragères est resté inchangé depuis des semaines à 45 € la tonne, gratuitement.
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