Le commerce des droits de phosphate dure maintenant depuis près d'un an et demi, de sorte que le marché est encore jeune. Jusqu'à présent, les éleveurs laitiers ont critiqué le fonctionnement de la filière, selon un rapport d'Ecorys, réalisé pour le compte du ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire. Cependant, il est trop tôt pour une surveillance supplémentaire du marché.
L'année dernière, à la Chambre des représentants, un mouvement van Helma Lodders (VVD), avec la demande d'enquête sur le commerce des droits de phosphate et sa surveillance. Le ministère de l'Agriculture, de la Nature et de la Qualité alimentaire a fait appel pour cela à l'agence de recherche Ecorys qui a évalué le fonctionnement des échanges sur la base de 3 critères : transparence, liquidité et faibles barrières à l'entrée et à la sortie.
Prix non transparents
En matière de transparence, Ecorys conclut qu'il existe un marché « bilatéral », dans lequel l'offre et la demande doivent se trouver. Il n'est pas clair pour un producteur laitier combien de droits de phosphate sont disponibles, ni à quels prix ils sont négociés. Diverses plateformes de marché et d'information (telles que quotum.nu, phosphateplatorm.nl et phosphaterecht.nl) pourraient apporter une réponse à cela, mais selon les chercheurs, elles ont une échelle insuffisante et n'ont pas encore fait leurs preuves.
Les réponses des producteurs laitiers ont également été recueillies dans le cadre de l'étude. Ils expriment leur suspicion que les intermédiaires spéculent avec les droits de phosphate. De plus, selon ces producteurs laitiers, le marché est artificiellement influencé par les commerçants et les courtiers. Ils créeraient de la rareté afin de faire monter les prix.
Règles peu claires
Les chercheurs remettent également en question les 2 autres critères. La liquidité du marché serait limitée par le fait que les échanges sont liés au plafond de phosphate ; une forte demande ne peut donc pas être satisfaite par l'offre de nouveaux acteurs du marché. En raison de l'écrémage obligatoire des transactions, il est peu intéressant sur le papier de vendre ou de louer des droits.
En même temps, cette mesure limite la spéculation sur les marchés, conclut le bureau d'études. Les chercheurs disent aussi que les règles du jeu n'étaient pas tout à fait claires au début du système juridique, compte tenu des nombreuses objections soumises par les producteurs laitiers.
Pas de surveillance supplémentaire
Malgré les commentaires critiques, le groupe de chercheurs n'a rencontré aucun problème fondamental. C'est pourquoi la surveillance actuelle du marché par l'Autorité néerlandaise des consommateurs et des marchés (ACM) est suffisante dans la phase de démarrage du commerce. Les chercheurs recommandent d'acquérir d'abord plus d'expérience avec la méthode de travail actuelle.
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