L'Allemagne et la France ont réduit d'un cran leur production de lait ces dernières semaines par rapport à l'année dernière. Le redressement des deux plus grands producteurs de lait de l'UE se reflète clairement dans l'approvisionnement en lait en mai, qui est traditionnellement le pic de la saison.
La production laitière en France au cours des premiers mois de cette année était déjà nettement en retard par rapport à la même période de 2018. Au printemps, cependant, l'offre était proche du niveau de l'année dernière. En Allemagne, la production laitière a été globalement conforme à celle de 2018, avec une nette reprise en mars.
Tendance à la baisse
Cependant, la France et l'Allemagne affichent une nette baisse de la production laitière en mai. En Allemagne, ce chiffre a diminué de 1,5% à plus de 2,87 millions de tonnes. En France, la production laitière a chuté de 1,6% à un peu plus de 2,2 millions de tonnes, selon les chiffres de production soumis par les pays à la Commission européenne.
Les derniers rapports montrent que la tendance à la baisse des deux superpuissances laitières de l'UE s'est également poursuivie en juin et pendant la première semaine de juillet. La production laitière diminue de toute façon de façon saisonnière, mais le niveau est également nettement inférieur à celui de l'année dernière. C'est aussi une des raisons le prix spot du lait cru dans le sud de l'Allemagne a considérablement augmenté ces dernières semaines.
Pas de pénurie
Bien que l'Allemagne, la France et aussi les Pays-Bas produisent beaucoup moins de lait, cela ne signifie pas encore une pénurie sur le marché laitier européen. L'attente est que la production laitière de l'UE sera encore plus élevé cette année. Le mouvement à la baisse en Allemagne, en France et aux Pays-Bas est plus que compensé par une hausse des productions, notamment au Royaume-Uni, en Pologne et en Irlande.