En raison d'un incendie dans une usine chimique à Rouen (dans le nord de la France), le lait de 200 producteurs laitiers ne peut être transformé en produits laitiers destinés à la consommation. Les transformateurs français sont donc contraints de se procurer leurs volumes ailleurs.
La semaine dernière, une usine du géant chimique américain « Lubrizold » a pris feu. Il existe donc une interdiction de récolte dans les environs de cette usine, car des substances nocives pourraient se retrouver dans les champs. Le lait produit dans cette région a également été rejeté par les autorités françaises. Cela concernerait environ 200 à 300 producteurs laitiers.
Les transformateurs de lait, comme Lactalis et Danone, ne sont plus approvisionnés et sont donc contraints de se tourner vers le marché spot. Le prix du lait spot français s'est ainsi élevé à environ 40 € les 100 kilos. On ne sait pas encore quand la zone sera à nouveau libérée.
Spot lait stable, plus pour la crème
L’envie d’achat des Français est également perceptible ailleurs en Europe. Les volumes proposés sont faibles, même si cela s'explique également par le fait que la production laitière connaît un creux saisonnier dans de nombreuses régions. Aux Pays-Bas, le cours DCA du lait cru (4,4 % de matière grasse) se stabilise à 36 € les 100 kilos. Dans le nord et le sud de l'Allemagne, les prix (3,7 % de matière grasse) sont respectivement de 35 € et 37 € les 100 kilos.
Les prix de la crème et du lait écrémé concentré ont enregistré une légère hausse. Dans le cas de la crème, cela est dû en partie au prix du beurre relativement élevé (388 €) que les transformateurs laitiers ont convenu avec la chaîne de supermarchés allemande Aldi pour le mois d'octobre. Le cours DCA de la crème augmente de 50 € à 4.350 50 € la tonne. La cotation du lait écrémé concentré est soutenue par la hausse des prix du lait écrémé en poudre et augmente de 2.100 € à XNUMX XNUMX € la tonne.