La ministre de l'Agriculture, Carola Schouten, a calculé la possibilité d'introduire une alimentation obligatoire à faible teneur en azote dans l'élevage néerlandais. Par conséquent, les émissions d'ammoniac pourraient diminuer à court terme, laissant la place à l'habitation, entre autres.
Cela rapporte le NSA sur la base de sources anonymes proches du cabinet. Le cabinet a fondé ses espoirs sur des enzymes spéciales pouvant être ajoutées à l'alimentation animale. Ces enzymes sont produites pour le groupe chimique DSM et peuvent produire un gain d'azote d'au moins 10 %. L'ajout peut être saisi dans la semaine.
Selon DSM, les enzymes n'ont aucun effet sur la production de lait, mais elles fixent moins d'azote dans le fumier. L'alimentation devient certes plus chère, mais selon l'ONS, les éleveurs n'ont pas à payer ces frais. Le cabinet veut rembourser ces frais, estimés à "plusieurs dizaines de millions d'euros" pour la période à venir.
Il est remarquable que Schouten semble s'appuyer entièrement sur les enzymes. Depuis plusieurs années, l'industrie néerlandaise de l'alimentation animale (Nevedi) fait mener des recherches sur la réduction de la teneur en azote et en phosphore des aliments pour animaux. Contrairement au phosphate, par exemple, ce n'est pas facile, a laissé entendre le président de Nevedi, Henk Flipsen, lors d'une réunion à Fort Altena ce printemps. A l'époque, le secteur présentait un plan de réduction de l'azote pour l'élevage laitier.
Petit avantage
Il s'agit d'ailleurs d'une mesure permettant de libérer à court terme de l'espace azoté pour des développements hors agriculture (construction, logement). L'agriculture elle-même semble avoir peu d'avantages autres que la bonne volonté. Une organisation comme Greenpeace, par exemple, s'est empressée de dire que « les agriculteurs et la nature ne sont pas aidés » par ces plans de Schouten. "Elle choisit de continuer sur la même voie sans issue de solutions techniques factices qui pousse une fois de plus vers l'inévitable choix du rétrécissement du cheptel."
La réaction de Greenpeace semble prématurée, car les plans de Schouten pour une alimentation pauvre en azote n'ont probablement aucun lien direct avec les plans de réduction du bétail. Le rachat d'entreprises dans les zones Natura2000 est considéré par le gouvernement comme une solution à long terme et n'est en aucun cas exclu. En prenant des mesures à court terme maintenant, le temps semble être acheté.
Augmenter la valeur seuil
Des représentants, entre autres, de la Farmers Defence Force et d'Agractie ont rencontré le ministre Schouten hier (mercredi 30 octobre) pour discuter de la manière de faire face à la crise de l'azote et à d'autres problèmes. Cela comprenait le relèvement de la valeur seuil, ainsi que la révision des objectifs et du nombre de zones Natura 2000. Ces discussions avaient un caractère informatif et n'ont donc abouti à aucun engagement ni résultat.
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C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/melk/ artikel/10884505/schouten-stikstofarm-feed-for-the-short-term]Schouten : alimentation pauvre en azote pour le court terme[/url]
Nourrir suffisamment de maïs ensilage est la solution la plus rapide et la moins chère pour réduire les émissions d'azote.