L'incertitude concernant l'azote et les PFAS a un impact négatif sur le secteur agricole. L'élevage laitier est particulièrement touché, avertit ABN Amro dans un nouveau rapport.
La banque s'attend à ce que la crise de l'azote (et la politique qui en découle) entraîne une diminution rapide du cheptel laitier et du nombre d'exploitations. En raison de la politique encore incertaine, il est difficile de concrétiser cette contraction, rapporte Nadia Menkveld, économiste du secteur chez ABN Amro. Le nombre d'animaux dans l'élevage porcin diminuera également, bien que cela soit dû à la assainissement chaleureux déjà calculé.
Au total, la banque s'attend à une baisse du volume agricole de 2020 % pour 0,5. Selon Menkveld, ce pourcentage est lié à la production de la « matière première brute », comme le lait et les pommes de terre. Une contraction de 2021% est également attendue pour 0,5.
Construire jusqu'à la crise
La contraction de l'industrie de la construction est évidente. La banque s'attend à ce que la croissance de 4 % en 2019 se transforme en une contraction de 2 % l'année prochaine. L'industrie et le secteur des transports devraient également être touchés par la crise de l'azote et des PFAS. Les secteurs qui ne sont pas concernés (par exemple le secteur informatique) peuvent compter sur la croissance.
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