Bien que FrieslandCampina se dise en bonne santé, le groupe laitier coopératif souhaite emprunter environ 300 millions d'euros sur le marché libre. Les réserves financières sont trop petites pour absorber les revers.
L'intention est d'émettre une obligation subordonnée perpétuelle cotée. Ceci est similaire aux obligations de membre actuelles, mais la nouvelle obligation peut fluctuer en valeur et les obligations de membre actuelles ne le peuvent pas. L'heure de lancement et les conditions d'intérêt ne sont pas encore connues. Fin décembre, le Conseil des membres a approuvé la proposition de l'entreprise.
De telles constructions sont particulièrement intéressantes pour les investisseurs institutionnels, comme les banques et les fonds de pension. L'émission d'obligations prévue n'est pas un prélude à une cotation publique, souligne FrieslandCampina.
Le commerce des obligations des membres est en hausse
Dans un dépliant qui a été distribué aux producteurs laitiers membres, FrieslandCampina donne un certain nombre de raisons pour lesquelles des liquidités supplémentaires sont nécessaires. Ces dernières années, par exemple, en raison du vieillissement de la population parmi les producteurs laitiers membres et les aiguilleurs, plus d'obligations de membre ont été offertes que vendues. Plus de la moitié des obligations des membres librement négociables sont désormais entre les mains d'anciens membres.
La facilité de liquidité de Rabobank jusqu'à 50 millions d'euros sera remplie le prochain jour de bourse en février 2020. FrieslandCampina a précédemment indiqué qu'elle rembourserait 72 millions d'euros d'obligations de membre, afin de maintenir la liquidité du marché intérieur. Cela se fait au détriment des capitaux propres.
À l'avenir, FrieslandCampina s'efforce de trouver une solution structurelle à ce « problème ». Une direction de solution envisagée est d'élargir le marché intérieur avec des personnes autorisées à détenir des obligations de membre.
Bénéfice en baisse
FrieslandCampina est également aux prises avec une baisse des revenus. Le profit se fait toujours, mais beaucoup moins qu'avant. Par exemple, la dévaluation des bénéfices nigérians nuit au groupe laitier. La rentabilité en Chine est également structurellement plus faible. De plus, ces dernières années, des investissements ont été réalisés dans des capacités de traitement supplémentaires, ce qui, comme on peut le lire, pèse lourdement sur le capital de l'entreprise.
© DCA Market Intelligence. Ces informations de marché sont soumises au droit d'auteur. Il n'est pas permis de reproduire, distribuer, diffuser ou mettre le contenu à la disposition de tiers contre rémunération, sous quelque forme que ce soit, sans l'autorisation écrite expresse de DCA Market Intelligence.
C'est en réponse à cela Boerenbusiness article:
[URL=http://www.boerenbusiness.nl/melk/ artikel/10885412/frieslandcampina-zet-deur-open-voor-investor]FrieslandCampina ouvre la porte aux investisseurs [/url]