Les prix des aliments pour bétail augmentent à nouveau, comme le montrent les derniers chiffres du Wageningen Economic Research (WUR). La tendance à la hausse va-t-elle se poursuivre dans les mois à venir ?
Les prix du gros ont baissé pendant presque toute l’année 2019. Après s'être stabilisés en novembre, les prix ont recommencé à grimper en décembre. Et cette tendance s’est poursuivie le mois dernier.
La plus forte augmentation de prix en janvier a concerné les morceaux de noyaux de maïs ensilé, qui ont augmenté de 0,65 € à 32,20 € les 100 kilos. Une augmentation significative. Les morceaux de noyaux de maïs fourrager sont à nouveau supérieurs à la moyenne quinquennale. Les morceaux de veau rose et les morceaux de bœuf de taureau ont augmenté de 5 € pour atteindre respectivement 0,20 € et 26,65 € pour 24,65 kilos. Les deux cotations sont donc supérieures à la moyenne quinquennale.
Les prix du blé baissent à nouveau
Les prix du morceau standard A et du morceau B riche en protéines ont tous deux augmenté de 0,15 €. Cela porte le prix du morceau standard A à 23,30 € et celui du morceau B riche en protéines à 25,55 € pour 100 kilos. Le prix de l’A-brok se situe donc bien au-dessus de la moyenne sur 5 ans. La hausse des prix des morceaux est le résultat de la hausse des prix du blé, du maïs et du soja. Par exemple, le prix du blé au Matif à Paris a augmenté d'environ 50 euros depuis septembre pour atteindre près de 200 euros la tonne à la mi-janvier. Par la suite, la cotation a encore quelque peu baissé, en partie à cause de prévisions de rendement générales en Russie.
La hausse des prix des matières premières semble désormais se refléter dans les prix des morceaux de bœuf. Selon le indicateur de prix des aliments composés Selon Boerenbusiness, le prix d'A-brok restera stable au moins jusqu'en juillet 2020. Le facteur d’incertitude reste cependant assez élevé, car tout peut encore arriver sur les marchés des matières premières.