La routine d'un marché d'aliments ennuyeux se poursuit pendant encore une semaine. Les traders ne sont pas très positifs quant aux perspectives cette semaine. Il y a beaucoup d’incertitude, surtout maintenant que le coronavirus est entré dans notre pays. Cependant, les souris qui se nourrissent en Frise et le temps humide peuvent inverser la tendance.
Selon les commerçants, la demande des dernières semaines reste inchangée. Le marché continue comme d'habitude. L’alimentation des souris en Frise pourrait éventuellement changer la donne. Alors que de plus en plus de parcelles de terrain sont touchées, les agriculteurs (laitiers) commencent à s'approvisionner pour compenser d'éventuelles pertes. Fin janvier nous avons reçu nos allemands Voisins de l'Est également aux prises avec une peste de souris. Cela a entraîné une hausse des prix du foin et de la paille.
Le temps pluvieux affecte également la demande. En raison des parcelles humides, il est possible que les cultures ne puissent être semées que tardivement. Avec un printemps tardif, il y a de fortes chances que les rations s'épuisent. Un risque que de nombreux producteurs laitiers préféreraient ne pas prendre.
Couper l'ensilage de maïs et d'herbe
La demande d’herbe d’ensilage de haute qualité et de bon maïs augmente donc légèrement. Le maïs ensilage de bonne qualité est vendu entre 70 et 75 € la tonne (gratuitement) et il existe certainement une demande pour ce produit. Le problème est qu’il n’y a quasiment aucun produit disponible. Il en va de même pour l’herbe d’ensilage. Les commerçants utilisent des prix d'environ 65 € la tonne. Celui-ci dépasse parfois 80 € la tonne.
Le marché de la paille est considéré comme un peu plus sombre. L'offre et la demande restent relativement bien équilibrées, même si l'offre augmente quelque peu. Environ 100 € par tonne sont payés pour une paille de bonne qualité. Donc aucun changement par rapport aux semaines précédentes. Le foin des prés souffre également du même rythme. Le prix tourne autour de 170 € la tonne depuis un certain temps.
La stabilité continue
Les drêches de bière se négocient cette semaine (en pourcentage de matière sèche) au même prix que la semaine dernière : 2,50 € au sud et 2,65 € au nord. Les commerçants n’osent pas estimer l’avenir face au coronavirus. Ils dépendent des brasseries. S’ils produisent moins, il y aura automatiquement moins d’offre. Cela dépend ensuite de la réaction des prix.
Il existe un marché pour les pommes de terre fourragères, mais le prix reste stable à 50 € en moyenne la tonne. Cela s'applique également aux prix des différentes graminées. Le raai anglais est encore quelque peu commercialisé et l'offre est bonne. Le prix reste à 120 € la tonne. La fétuque rouge, la fétuque élevée et la fétuque des prés sont encore peu disponibles. Les prix restent stables à respectivement 150 €, 120 € et 135 € la tonne.