Un cocktail de facteurs influence le marché des produits laitiers. Les consommateurs accumulent des produits laitiers frais, l'intérêt des Algériens pour le lait écrémé en poudre et la baisse de la demande du secteur de la restauration. La cause de toute cette agitation est bien sûr la crise du coronavirus qui maintient le monde en haleine.
Nous vivons une période mouvementée. Notamment pour les entreprises laitières et les commerçants. La crise qui en résulte défie les structures de marché existantes. Par exemple, les ventes dans le secteur de la restauration sont pratiquement au point mort maintenant que le secteur de la restauration est temporairement fermé dans de nombreux pays européens. Cela exerce notamment une forte pression sur les prix du fromage.
Fromage dur
Le cours DCA du Gouda doit baisser de 161 € à 2.764 XNUMX € la tonne cette semaine. Le niveau le plus bas depuis plus de six mois. Les prix du cheddar et de la mozzarella sont également sous pression. Les commerçants indiquent que d'importants volumes de ventes ont été annulés, entraînant une accumulation rapide des stocks.
Dans le même temps, le commerce de détail demande des volumes plus importants de fromages et de produits laitiers liquides. Les transformateurs ne sont donc disposés à renoncer aux produits liquides que dans une mesure limitée, même si cela n’entraîne pas immédiatement une hausse des prix. Le prix de la crème DCA en prend même un coup et baisse de 289 € à 3.755 3.000 € la tonne. Le prix du beurre semble également faible. L’idée est que le beurre pourrait même dépasser la barre des XNUMX XNUMX € dans la période à venir.
Intérêt des acheteurs algariens et chinois
Les plus gros succès se situeront sur le marché des poudres. Le cours du lait écrémé en poudre se maintient cette semaine juste au-dessus de 2.000 XNUMX €. La forte baisse des prix ces dernières semaines a conduit le groupe d'intérêt Eucolait (selon des informations sur le terrain) à exhorter la Commission européenne à rouvrir le régime d'intervention.
En même temps, il y a aussi une bonne nouvelle, car l'Algérie (via l'appel d'offres Onil) est sur le marché. Les acheteurs du pays souhaitent enregistrer des volumes en raison de la crise du coronavirus. La demande chinoise reprend également lentement, même si les conteneurs d'exportation sont encore disponibles dans une mesure limitée. Des rumeurs courent selon lesquelles la Chine souhaite importer du lait en poudre via des avions cargo. Le ralentissement de la demande des deux plus grands importateurs de lait écrémé en poudre peut être considéré comme un point positif dans un marché par ailleurs toujours négatif.