En raison de la crise du coronavirus, le marché des aliments pour animaux reste bruyant. Les brasseries produisent moins, ce qui exerce une pression sur l’approvisionnement en drêches. Des troubles subsistent également autour de l'approvisionnement en paille française. Même si l’incertitude règne, les traders restent généralement relativement optimistes.
Le prix des drêches est le premier à répondre à la crise du coronavirus. Le secteur de la restauration est à l'arrêt dans de nombreux pays et des événements sont annulés. En conséquence, les brasseries produisent considérablement moins de bière que la normale pendant cette période. La demande en drêches restant stable et l’offre diminuant, le prix augmente de 0,10 € pour atteindre une moyenne de 2,65 €. Le prix au sud (2,60 €) est encore plus bas qu'au nord (2,75 €).
Paille et pommes de terre dans l'incertitude
Même si la situation en France n'est toujours pas optimale, le prix de la paille ne réagit guère. La paille est toujours livrée à l'agriculteur pour environ 100 € la tonne. On s'attend toujours à ce que le prix réagisse à la situation. Le transport reste encore relativement coûteux et le chargement de la paille se heurte également à des résistances. Certains commerçants parlent de comportements de thésaurisation chez les éleveurs. On parle dans les couloirs d'une éventuelle augmentation de 10 euros par tonne. Nous devons simplement attendre et voir ce qui se passera dans les semaines à venir.
Les pommes de terre fourragères se trouvent également dans des eaux incertaines. On parle actuellement d’une baisse des prix en raison d’une offre suffisante et d’une demande stable. Les pommes de terre se négocient en moyenne 40 € la tonne (gratuitement). Cependant, l’incertitude réside actuellement dans les transformateurs. En raison de la crise du coronavirus, la transformation est considérablement moindre qu'auparavant, ce qui signifie également que moins de pommes de terre fourragères et de produits à base de pommes de terre sont disponibles. Pour l’instant, les traders supposent que le déclin va se poursuivre, mais cela pourrait se transformer comme une feuille dans l’arbre.
Le foin des prés monte
Le prix du foin de prairie s'élève cette semaine à 180 € en moyenne la tonne (gratuit). La demande est toujours bonne. Bien qu'il y ait suffisamment de foin de prairie sur le marché, la demande porte principalement sur la meilleure qualité, pour laquelle l'offre n'est pas très large. Cela entraîne une légère hausse du prix. Les traders indiquent que le prix devrait rester relativement stable dans les semaines à venir.
Écurie de maïs, ensilage et graminées
Comme les semaines précédentes, les prix du maïs ensilage et de l'herbe ensilée restent stables à respectivement 70 € et 60 € la tonne (franco champ). Il reste à noter que la meilleure qualité disponible peut être notée un peu plus haut. De plus, les prix des graminées restent également les mêmes.