La crise du coronavirus semble avoir un impact sur le marché des aliments pour animaux. Le prix des drêches est également de nouveau en hausse cette semaine. De plus, les produits à base de pommes de terre sont difficiles à obtenir, alors que le prix des pommes de terre fourragères est en réalité en baisse. L'agitation autour du prix de la paille semble s'apaiser quelque peu, ont rapporté les commerçants cette semaine.
Comme la semaine dernière, le prix des drêches a augmenté de 0,10 € pour atteindre une moyenne de 2,70 € par % de matière sèche. Au nord, les éleveurs paient encore un peu plus, soit 2,85 euros, contre 2,70 euros au sud. La cause de la hausse des prix est encore en partie due à la fermeture des brasseries, car le secteur de la restauration est fermé.
D’un autre côté, le marché des protéines lui-même semble également en recherche. Le prix du soja a également augmenté, ce qui pourrait également avoir un effet sur les prix d’autres produits protéiques. Il y a actuellement plus de demande que d’offre.
Pommes de terre
Le marché des pommes de terre fourragères semble quelque peu variable. Par exemple, l’offre de produits à base de pomme de terre diminue, ce qui fait grimper les prix. Cela est également dû à l’effondrement du secteur de la restauration. Les usines de pommes de terre ne produisent plus de manière optimale maintenant que les ventes ont diminué. Cela signifie que moins de produits à base de pommes de terre sont disponibles sous forme de pelure à la vapeur.
En revanche, le prix des pommes de terre fourragères est en baisse. L’offre est suffisante, alors que la demande semble quelque peu diminuer. Les pommes de terre sont vendues entre 30 et 40 € la tonne (libre ferme). Le prix moyen est de 35 €. Ce prix ramène le prix des pommes de terre fourragères à un niveau record au cours des deux dernières années.
Paille, maïs et ensilage toujours stables
L'idée selon laquelle le prix de la paille augmenterait en raison des problèmes en France semble être de plus en plus un canular. Selon certains commerçants, il s’agit de se rendre fous. Les transports semblent parfois poser problème, mais pas partout. Cela concerne principalement les véhicules à plateau et la recherche de chauffeurs. Cela fait grimper le prix du transport. Cependant, la demande de paille est en train de diminuer quelque peu en raison du temps sec et du pâturage des vaches. Le prix reste donc stable à 100€.
Le maïs et l'ensilage sont stables depuis des semaines. Pour ces produits, le prix dépend encore de la qualité. Le maïs avec une bonne teneur en amidon et en VEM est très demandé, mais rarement proposé. Localement, cela peut faire grimper le prix entre 75 et 80 €, principalement dans le nord-ouest du pays. Cependant, la plupart des commerçants fournissent le maïs pour environ 70 euros la tonne (gratuitement).
La même histoire s’applique à l’herbe d’ensilage. La plupart des fosses proposées sont des fosses d'automne. Ceux-ci ne sont pas encore très demandés, mais les meilleurs ensilages de printemps sont fournis par les éleveurs eux-mêmes. Le prix reste donc stable à 60€. Des rumeurs courent désormais selon lesquelles la demande va quelque peu reprendre, car les éleveurs connaissent des pénuries ici et là.
Herbes et foin
Les prix des graminées et du foin de prairie restent également stables. La demande semble augmenter légèrement, mais c'est trop peu pour obtenir une réponse. Cette semaine, le foin des prés est à nouveau coté à 180 € la tonne (livré à la ferme) et les graminées seigle vivace, fétuque élevée et rouge et prairie des prés à respectivement 120 €, 130 €, 150 € et 135 €.