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Conseils aux éleveurs laitiers en temps de crise : "Restez positif"

9 Avril 2020 -Chanti Oussoren

Le secteur laitier ne peut pas non plus échapper aux effets néfastes de la pandémie mondiale de COVID-19. Comment les producteurs laitiers peuvent-ils se préparer aux conséquences d'une baisse du prix du lait ?

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Les prix des produits laitiers sont soumis à une pression croissante et la crise du coronavirus suscite une incertitude croissante. Après tout, les barrières à l’exportation et la baisse de la demande sont à l’ordre du jour et devraient perdurer. On s'attend donc à une baisse considérable du prix du lait. Le déclin a déjà commencé puisque Friesland Campina, par exemple, a déjà doublé le prix du lait. s'est ajusté.

Même si de nombreux producteurs laitiers n’ont aucun contrôle direct sur le prix du lait, ils peuvent néanmoins préparer l’avenir d’une manière ou d’une autre. Quatre conseils de trois spécialistes du secteur. 

1. Faire un plan de liquidité
En tant que producteur laitier, il est important d’avoir une bonne idée des flux de trésorerie au sein de l’entreprise. "Une bonne planification des liquidités y contribue", déclare Jaap Gielen, spécialiste de l'élevage laitier chez Countus. Il dit qu’il est important de calculer le plus à l’avance possible. "De cette façon, vous pouvez clairement visualiser par vous-même quels seront les revenus et les dépenses attendus dans un avenir proche."

Clemens Van der Aa, responsable du secteur de l'élevage laitier chez Rabobank, affirme également qu'il est important de réagir rapidement à toute pénurie attendue. "Si vous manquez déjà de liquidités, vous devrez probablement faire des compromis sur les factures pendant cette période, ce qui n'est pas avantageux. Il est donc conseillé de déterminer en temps opportun à quoi ressemble le flux de liquidités de l'entreprise."

2. Examinez les revenus et dépenses (alternatifs)
Pour maintenir autant que possible leurs flux de trésorerie, les entrepreneurs peuvent rechercher des revenus alternatifs. Par exemple, via des ventes alternatives. Pierre Berntsen, directeur des entreprises agricoles chez ABN Amro, donne un conseil pour examiner les possibilités de vente via le canal de vente au détail ou votre propre magasin (en ligne). Selon Bertsen, vendre des machines et des matériaux dont on n’a plus besoin est également une option permettant de maintenir ses flux de trésorerie. Vous pouvez également consulter les débiteurs pour accélérer le paiement. 

Concernant les dépenses, il est important de voir quelles dépenses sont immédiatement nécessaires et quelles dépenses peuvent éventuellement attendre. Les dépenses ou investissements inutiles peuvent être reportés. Berntsen décourage également le stockage inutile. "Ne stockez pas inutilement des aliments pour animaux ou des matières premières maintenant. Le prix est peut-être favorable, mais cela réduit les flux de trésorerie", explique Berntsen.

3. Consultez la banque
Un certain nombre de banques prendront prochainement des mesures pour aider les entrepreneurs. Il s’agit de rendre possible l’espace financier. Par exemple, ABN Amro suspendra les remboursements et le paiement des intérêts pour les 6 prochains mois. La banque utilise également un scénario avec un impact corona de 3 mois (jusqu'en juin) pour demander un prêt d'urgence, suivi de 3 mois supplémentaires de retour à une situation normale.

Rabobank conseille de bien visualiser le flux de liquidités et de faire sa propre estimation du prix du lait. Si l’espace/tampon de liquidité est actuellement inférieur à 5 centimes par kilo de lait, il est judicieux de demander en temps opportun un report des remboursements de 6 mois. Pour les entreprises saines disposant d’un financement allant jusqu’à 3 millions, cette demande peut être soumise en ligne. Les entrepreneurs qui disposent d’un financement plus élevé peuvent contacter leur gestionnaire de compte à ce sujet. "Nous essayons ainsi d'aider au mieux l'élevage laitier à traverser cette période particulière", déclare Van der Aa.

4. Restez positif
Enfin, il est très important de rester positif. La crise du coronavirus exerce une forte pression sur les épaules des producteurs laitiers, mais Van der Aa pense que les « entreprises fondamentalement saines » peuvent l'absorber. "Les chutes de prix précédentes ont montré que la résilience du secteur est grande. La flexibilité et la résilience du secteur seront une fois de plus décisives pour traverser ces temps particuliers. Nous sommes convaincus que le secteur résistera également bien à la période à venir. ", dit Van der Aa.

Berntsen souligne que l'entraide est nécessaire pour traverser la crise. S'entraider le plus possible est sa devise. Le secteur agricole est crucial. "J'espère donc qu'après cette crise, nous regarderons le monde et notre alimentation avec un regard différent."

Co-auteur : Jorine Cosse

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