L'approvisionnement en lait néerlandais montre un avantage indésirable

La production du mois de mars s'élève à 1,223 million de tonnes, soit une augmentation de 3% par rapport au même mois de 2019. Le contenu peut être qualifié de « élevé », avec un pourcentage moyen de matière grasse de 4,52. La production journalière moyenne est de 39.452 tonnes, contre 38.686 en janvier. La production de lait montre donc une tendance à la hausse qui se poursuivra jusqu'en mai.

Offre excédentaire de produits laitiers liquides
Dans des circonstances normales, l'augmentation de 3 % aurait été gérable pour les transformateurs aux Pays-Bas. Et même s’il n’y a pas de problèmes majeurs pour le moment, la situation est préoccupante. Il existe une offre importante de produits laitiers liquides en Europe, ce qui signifie que les prix doivent en souffrir. De gros volumes de produits laitiers liquides sont proposés à des prix de dumping, notamment en provenance de France, d'Irlande et du Royaume-Uni.

Le lait spot français se négocie depuis plusieurs semaines bien en dessous de 20 euros les 100 kilos. Aux Pays-Bas, le prix du DCA a également considérablement baissé pour atteindre 27,50 euros les 100 kilos. Pas le meilleur prix, mais pas aussi mauvais qu'en France.

Réduction du lait en Ecosse
La coopérative laitière britannique Müller a demandé à environ 250 fournisseurs en Écosse de limiter rapidement la production de lait, car ils ne vendent plus ces produits laitiers. Il semblerait qu’il n’existe pas de marché pour plus d’un million de litres de lait par jour au Royaume-Uni. 

La question est de savoir comment les producteurs laitiers vont répondre à cette demande. Amener les vaches à l'abattoir n'est pas possible. Les abattoirs de bovins, par exemple, connaissent également des problèmes en raison du coronavirus, car les ventes de produits à base de viande bovine sont faibles. Le lait fait déjà l'objet de dumping dans certaines régions du Royaume-Uni.