Les résultats du Groupe Bel, société mère de Leerdammer, ne sont pas affectés par la crise du coronavirus. Le producteur de fromage français a vu son bénéfice net augmenter de pas moins de 30 % à 175 millions d'euros au premier semestre de cette année. En ce sens, il est frappant que la branche néerlandaise du groupe ait réduit le prix du lait de manière relativement significative.
Le bénéfice plus élevé est le résultat d’un chiffre d’affaires plus élevé, même si ce paramètre a augmenté proportionnellement beaucoup moins rapidement. Le groupe fromager français a réalisé un chiffre d'affaires de 6 milliard au cours des 1,73 premiers mois de cette année, soit près de 5% de plus qu'à la même période de l'année dernière. La croissance du chiffre d'affaires, due en partie à des taux de change favorables, s'est principalement produite au premier trimestre, lorsque le coronavirus était moins problématique en Europe. En raison du confinement dans de nombreux pays, le chiffre d'affaires a quelque peu diminué au deuxième trimestre. Mais les chiffres verts ne sont pas en danger. Toutefois, Bel suit de près le second semestre de cette année, en raison de l'incertitude économique mondiale.
Amélioration de la marge en période de corona
La hausse des bénéfices de ces derniers mois est exceptionnelle et, selon l'entreprise, elle est due à l'amélioration des marges. La marge brute a augmenté de près de 40 % à 175 millions d'euros. Le résultat net s'est élevé à 105 millions d'euros, contre 80 millions d'euros pour la même période l'an dernier. L'augmentation du bénéfice s'explique en partie par de bonnes ventes aux États-Unis et en Chine. La marque de fromage à pâte molle « La vache qui rit » est spécifiquement citée comme un succès.
La progression du bénéfice du groupe Bel est frappante si l'on compare les chiffres avec ceux de FrieslandCampina où les bénéfices se sont en grande partie évaporés en raison de la crise du coronavirus. Même si les deux groupes laitiers ne peuvent pas être comparés 1 à 1, leurs marchés de vente se chevauchent dans une certaine mesure. Au premier semestre de cette année, le bénéfice de FrieslandCampina n'a augmenté que de 5 millions d'euros, tandis que le chiffre d'affaires a été trois fois plus élevé. Quand on compare les résultats avec ceux du géant laitier français Danone, alors une contradiction est également visible. Le chiffre d'affaires et le bénéfice de Danone ont chuté dans la première entreprise de 2020, bien que cela soit principalement dû à la sous-performance du secteur de l'eau.
Le prix du lait à Bel Leerdammer est durement touché
Le bénéfice plus élevé de la société mère ne se reflète pas dans le prix du lait de Bel Leerdammer. En fait, la baisse la plus importante a été visible par rapport aux autres transformateurs laitiers néerlandais. Depuis février, lorsque la crise du coronavirus est apparue sur le marché laitier européen, le prix du lait de Bel Leerdammer a déjà perdu 4,22 euros.
Le prix de base du lait pour juillet reste le même à 31,97 € les 100 kilos (calculé avec une livraison annuelle de 1 million, à 4,42% de matière grasse et 3,57% de protéines), a-t-on annoncé ce matin. En soi, le prix du lait est donc « compétitif » dans un certain sens, comme le montre comparateur de prix du lait de Boerenbusiness. Toutefois, la baisse est significative ces derniers mois et n'est pas forcément nécessaire au vu du résultat du groupe Bel.
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