La canicule du mois d’août, l’une des plus longues de l’histoire nationale, a provoqué une baisse significative de la production laitière.
Les transformateurs de lait néerlandais ont collecté 1,14 million de tonnes le mois dernier, soit une baisse de 1,5 % par rapport au même mois de 2019. En juillet, la production laitière était encore supérieure de plus d'un pour cent au niveau de l'année dernière. Le pourcentage de matière grasse était en moyenne de 4,25 %, ce qui est relativement élevé. La production quotidienne du mois dernier était de 36.785 37.895 tonnes, contre XNUMX XNUMX tonnes en juillet. Cela reflète le déclin saisonnier de la production laitière en Europe du Nord-Ouest.
Deuxième mois le plus chaud de tous les temps
En août, il faisait une chaleur étouffante pendant des jours, le mercure dépassant largement les 30 degrés Celsius. En termes de température moyenne, le mois d'août a été le deuxième plus chaud de l'histoire, indique le KNMI. Ce n'est qu'en 1997 qu'il faisait plus chaud. Cela explique la baisse de la production laitière. Entre-temps, selon les transformateurs, la production laitière redémarre, même si la baisse de la production saisonnière va bien entendu se poursuivre.
Le lait est rare
L’offre restreinte a rendu le lait spot encore plus rare, avec des prix en hausse considérable. Le cours DCA pour les Pays-Bas (à 4,4 % de matière grasse, livré) est passé à 39 € les 100 kilos. Celle-ci est considérablement supérieure à la valeur de la matière première qu'est le lait, basée sur la valorisation du lait écrémé en poudre, du beurre et du fromage. Les prix de la crème et du lait écrémé concentré ont également augmenté. En raison des températures plus douces au début du mois, les prix sur le marché des liquides se normalisent.