Alors que les prix des fromages et de la poudre augmentent lentement, celui du beurre est en rupture avec la reprise des dernières semaines. Les prix des produits laitiers liquides continuent également de baisser.
Le marché des produits laitiers semble globalement morose. Il n’y a aucun espoir de hausses de prix importantes, provoquées par la crise du coronavirus, qui continue de faire sentir ses effets et supprime donc les points de départ positifs.
Le prix du beurre en baisse
Le prix du beurre a atteint son plus haut et est en baisse cette semaine, poussé par des stocks abondants (y compris en intervention) et une faible demande. La cotation DCA baisse de 55 € à 3.405 XNUMX €. Cette correction, la première depuis début août, était évidente. Le beurre européen n'est pas compétitif sur le marché mondial, en partie à cause du renforcement de l'euro. Par ailleurs, la tendance mondiale des matières grasses laitières semble faible, comme l'a également montré la baisse des prix sur le marché Commerce mondial des produits laitiers plus tôt cette semaine.
Ce revirement signifie que les prix élevés de la crème baissent également quelque peu, tout comme les prix du lait spot et du lait concentré écrémé. La demande de produits laitiers liquides sur le marché spot est faible, malgré le fait que l'offre de lait est presque au plus bas de l'offre saisonnière de lait.
Fournitures de fromage serrées
Si l’on regarde le marché du fromage et du lait en poudre, on constate des chiffres légèrement verts. Les fromages (Gouda et Edam) bénéficient de faibles stocks et d'excellentes opportunités de vente au détail. Les prix du lait en poudre continuent d’augmenter, mais il n’y a pas vraiment de limite. Là aussi, les produits européens ne sont pas compétitifs par rapport à la Nouvelle-Zélande et à l'Océanie.
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