L'Allemagne est sous le charme de l'épidémie de PPA et notre gouvernement néerlandais a de nouveau renforcé les mesures liées au corona. Quel effet cela a-t-il sur le marché des aliments pour animaux ? Quels sont les prix et quelle est la situation de l’offre ?
La gamme de différents produits est diversifiée. L'approvisionnement en paille était déjà limité, mais il pourrait l'être encore plus en raison de l'épidémie de peste porcine africaine en Allemagne (est). Normalement, la paille est également importée de cette région aux Pays-Bas, mais la plupart (sinon la totalité) des commerçants n'osent pas prendre de risque. Le transport est difficile à organiser pour le moment. De plus, les agriculteurs locaux conserveraient leur paille s'ils ont de l'espace, dans l'espoir de pouvoir obtenir un peu plus d'argent dans un moment. Pour l'instant, le prix passe de 120 € la tonne à 135 € la tonne (gratuitement).
Mesures Corona
Le gouvernement a annoncé hier (28 septembre) un renforcement des mesures liées au coronavirus. Bien entendu, cela n’a pas encore eu d’impact direct sur le marché de l’alimentation animale, mais il existe une chance. L’approvisionnement en drêches dépend de la quantité de bière brassée. Si la demande de bière diminue, ce qui se produit normalement à cette époque, cela affectera également l’approvisionnement en drêches.
Pour l’instant, ce n’est pas encore le cas. Le prix reste stable à 2,60 € en moyenne, avec des pointes à 2,70 € au nord et des prix possibles à partir de 2,50 € au sud. L'offre est suffisante, mais la demande augmente progressivement. Selon les commerçants, pour l’instant, nous devons attendre de voir ce que les mesures apporteront. Au début de la crise du coronavirus, le confinement a certainement apporté un changement majeur, car le prix est resté nettement plus élevé que l’année précédente en raison de l’incertitude du marché.
La stabilité
Les autres produits restent stables en termes de prix, d’offre et de demande. Pour le maïs ensilage livré à l'exploitation, le prix est de 55 € la tonne. L'offre est faible, la demande est bonne. Il en va de même pour l’herbe d’ensilage. Le prix reste ici à 65 € la tonne. Pourtant, l’offre y est encore moindre que celle du maïs ensilage. Les éleveurs conserveront probablement leurs produits jusqu’à ce qu’ils soient sûrs d’en avoir eux-mêmes suffisamment.
Pour le foin de prairie, l’offre et la demande sont bien équilibrées. Le foin continue d’être disponible et la demande reste stable en dessous. Le prix reste à 180 € la tonne. Il y a relativement peu de demande pour le foin de graines de graminées, mais l’offre aussi. Il en va de même pour les pommes de terre fourragères.