Cela faisait un moment que cela déconnait, mais maintenant la décision est prise. Le prix des drêches a encore augmenté, atteignant un niveau record. Les autres fourrages grossiers suivent un rythme plus lent puisque seul le maïs ensilage enregistre une évolution de prix.
Une augmentation du prix des drêches était inévitable, car la demande dépasse largement l'offre sur le marché. Le prix monte cette semaine à 2,90 € en moyenne par pour cent de matière sèche (gratuitement). Cela place le prix au plus haut niveau des 2 dernières années, au début de la cotation. L'ancien record était de 2,80 € par pour cent de matière sèche. La demande de drêches reflète la demande croissante de produits riches en protéines sur le marché du fourrage grossier.
Petit plus dans un marché tendu
Outre les drêches de brasserie, les prix du maïs ensilé ont également augmenté. L'offre est encore très limitée. Les nids-de-poule avec de bonnes valeurs sont difficiles à trouver. La demande est un peu modérée, mais le prix a néanmoins enregistré une petite hausse de 5 € la tonne cette semaine. Cela porte le prix du maïs ensilage à 75 € la tonne, livrée dans la cour de l'éleveur.
Encore de la stabilité
Le marché des pommes de terre fourragères, de l’ensilage d’herbe et du foin de graines de graminées est également encore considéré comme tendu. Les prix restent donc stables cette semaine à respectivement 40 €, 65 € et 140 €/150 € la tonne. L'offre et la demande sont ici relativement bien équilibrées. Certains traders ajoutent ici un petit commentaire. Ils signalent que la demande d’herbe semble augmenter légèrement, mais il n’est pas certain que cette tendance se poursuive.
La paille et le foin de prairie restent également au même niveau de prix que les semaines précédentes. Les éleveurs paient 135 € la tonne pour la paille de blé et d'orge et 200 € en moyenne pour le foin de prairie. L'offre de paille est encore suffisante pour répondre à la demande. Les traders s’attendent à ce que cela reste le cas jusqu’au printemps.