Les terres agricoles ordinaires ne peuvent pas être désignées comme nature sensible à l'azote. Si cela s'est produit, alors cela doit être inversé, déclare le ministre Schouten.
Lors du débat sur l'azote jeudi soir (10 décembre) à la Chambre des représentants, Schouten a répondu aux questions des députés Jaco Geurts du CDA et Roelof Bisschop du SGP sur "l'ajout de nature" au modèle Aerius.
Fondation Agrifacts
La Fondation Agrifacts (STAF) a soulevé cette question à la mi-novembre parce que les agriculteurs ont remarqué que leurs terres à Aerius avaient été enregistrées comme nature sensible à l'azote. Cela concerne les agriculteurs ayant des terres agricoles dans les zones de la directive Oiseaux, comme dans les plaines inondables et dans les zones avec un «paquet oiseaux des prairies». Parce que les terres sont enregistrées comme sensibles à l'azote, certaines fermes sont soudainement devenues des pics de réglementation sur l'azote, selon la fondation.
Tous les agriculteurs rapportent que l'ajout de nature sensible à l'azote sur leurs terres s'est fait à leur insu. Avec Mark Harbers, député du VVD, Geurts a donc déposé une motion qui prescrit plus de transparence si l'intention est de désigner des terres privées comme étant sensibles à l'azote. De toute façon, il n'est donc pas possible de faire cela avec des terres agricoles ordinaires, précise le ministre. C'est pourquoi Geurts suppose maintenant que les cartes d'Aerius seront ajustées à la suite de cette déclaration du ministre.
Collectifs agricoles gestion de la nature
Selon Geurts, il y a eu beaucoup d'agitation parmi les collectifs de gestion de la nature agricole. S'il est vrai que les prairies avec un paquet d'oiseaux de prairie ont été désignées comme étant sensibles à l'azote, cela nuira à la confiance dans le gouvernement. Le ministre n'est pas satisfait de ce signal, car ces collectifs jouent un rôle important dans l'amélioration de la nature. Dans la future politique agricole commune (PAC) de l'Union européenne, le rôle de ces collectifs ne fera que croître, car les objectifs de durabilité et de nature seront bien plus récompensés qu'ils ne le sont actuellement. Geurts : "Il est impossible que la récompense signifie que les terres agricoles avec un ensemble de gestion de la nature perdent le statut de terres agricoles ordinaires."
La promesse du ministre selon laquelle les terres agricoles ordinaires ne peuvent pas être considérées comme sensibles à l'azote soulève la question de ce qu'il faut entendre par terres agricoles ordinaires. Qu'en est-il du sol dans les plaines inondables, par exemple, se demande Geurts.
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