La stabilité gagne la bataille, telle semble avoir été la devise du marché de l'alimentation ces dernières semaines. Encore une semaine de repos. Périodiquement, ce n'est pas une sensation folle, car les vacances n'apportent généralement pas de changements passionnants.
Rien n'a changé par rapport à la semaine dernière. Les prix restent les mêmes et l’offre et la demande restent stables pour la plupart des produits. Le maïs ensilé et l'herbe ensilée sont toujours en demande, mais l'offre peut ou non correspondre à cette demande. Cela maintient les prix élevés au même niveau de 70 € la tonne pour le maïs ensilé et 60 € la tonne pour l'ensilage. À l’approche du printemps, les traders s’attendent à ce que les choses reprennent vie sur ces marchés, mais pour l’instant cela reste calme.
Les prix de la paille restent également stables, ce qui, selon les commerçants, restera probablement le cas jusqu'au printemps. L'offre est encore suffisante pour répondre à la demande. Le prix de la paille de blé comme de la paille d'orge reste à 135 € la tonne, ce qui n'est pas un prix fou pour cette période de l'année.
Prix élevés
En parlant de brasserie, la drêche reste stable pour la quatrième semaine consécutive à 2,90 € par % de matière sèche. Dans le sud, le prix peut avoisiner 2,80 euros, tandis que les éleveurs du nord peuvent atteindre 3,00 euros par pour cent de matière sèche en raison des coûts de transport. Pour l’instant, peu de choses semblent avoir changé sur le marché des drêches. L'approvisionnement se tarit en raison des arrêts de brassage et des prochaines vacances de Noël qui s'accompagnent de fermetures d'établissements de restauration. La demande reste stable, ce qui maintient les prix à un niveau élevé.
Le prix du foin de prairie reste également élevé à 200 €. Mi-2019, le prix élevé de près de 250 euros la tonne est tombé de son trône. Depuis lors, le niveau des prix n'a cessé de remonter, mais n'a pas réussi à atteindre à nouveau le sommet de plus de 200 €. Jusqu’à la fin de l’année, les traders s’attendent à ce que le prix reste pratiquement stable, même si la question est de savoir ce qui va se passer ensuite. Personne n’ose encore faire de déclarations à ce sujet.
Offre limitée
L’offre reste limitée pour les pommes de terre fourragères et les types de foin de semences de graminées. Peu de recettes sont libérées pour les pommes de terre, alors que la demande est modérée mais stable. Le prix reste donc à 40 € la tonne. Dans le foin de graminées, la fétuque rouge et le pré des prés se négocient toujours stables à 150 € la tonne et la fétuque élevée et le ray-grass vivace se maintiennent à 140 € la tonne. Les commerçants indiquent que les prix sont difficiles à estimer en raison de l’offre limitée et de la demande minime.