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Les coûts d'alimentation réduisent la marge du producteur laitier

16 Décembre 2020 -Erik Colenbrander

Malgré les fermetures européennes, les stocks de produits laitiers ne sont pas si mauvais. Par ailleurs, la croissance de la production laitière dans le monde et en Europe se stabilise. Ces circonstances signifient que Rabobank s'attend à des prix du lait stables.

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Eric Colenbrander

Journaliste agricole indépendant

Seule la production de mozzarella pour pizzas a souffert de la crise du coronavirus, en raison de la perte de demande de la part du secteur de la restauration. Dans un avenir proche, les facteurs de risque les plus importants pour l’évolution des prix du lait sont la baisse de la demande de produits laitiers en provenance de Chine et les conséquences d’un éventuel Brexit dur. La baisse attendue de la demande chinoise n’est pas seulement liée à la constitution de stocks, mais également à l’augmentation de la production laitière nationale.

La croissance du volume de lait se stabilise
Les conséquences de la crise du coronavirus pour l'élevage laitier dans le monde entier et aux Pays-Bas sont moins graves qu'on ne le craignait initialement ce printemps, affirme la banque. Le secteur laitier s’est avéré capable de limiter les conséquences de la crise du coronavirus. C'est même une bonne année pour l'élevage laitier américain et néo-zélandais. Dans ces pays, la production laitière croît ainsi de 1 à 2 %. La croissance dans ces pays devrait se stabiliser dans un avenir proche.

Cela s’applique également à l’Union européenne. La production laitière a augmenté de plusieurs pour cent cette année, notamment en Italie (+4%), en Irlande (+3%) et en Pologne (+2,2%). Dans les pays ayant le plus grand volume de lait, la France et l’Allemagne, la production laitière n’a guère augmenté. Le Royaume-Uni a produit jusqu’à présent 0,9 % de lait en moins que l’année dernière. Aux Pays-Bas, la croissance s'est considérablement stabilisée après un démarrage rapide à moins de 0,5% au cours des mois de septembre, octobre et novembre. Jusqu'à présent cette année, les Pays-Bas ont livré au total 1,4 % de lait en plus que l'année dernière.

Les coûts d’alimentation réduisent les marges
Même si la demande de produits laitiers n’est pas affectée par la crise du coronavirus et que l’approvisionnement en lait ne perturbe pas le marché, les marges restent sous pression. Selon Rabobank, cela est dû au coût des aliments pour animaux. Il existe de grandes différences dans la répartition des fourrages grossiers, mais en général les approvisionnements sont restreints. Non seulement aux Pays-Bas, mais aussi en Allemagne. La forte augmentation du prix des concentrés exerce une pression encore plus forte sur les marges. Le composant soja en est notamment la cause. La banque s’attend pour l’instant à ce que le prix du soja reste élevé.

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