Le commerce mondial des produits laitiers a démarré la nouvelle année en douceur. Lors de la vente aux enchères de produits laitiers, organisée par la coopérative laitière néo-zélandaise Fonterra, le beurre, le fromage et les poudres de lait affichent des résultats très positifs. Certains fabricants se négocient désormais bien au-dessus...
Le prix du beurre a même augmenté de 7,2% mardi à 4,526 dollars la tonne, ce qui le place bien au-dessus du niveau d'avant la crise du coronavirus et également au plus haut niveau depuis plus d'un an et demi. Cette augmentation n’est pas un événement isolé. Le prix du beurre est en hausse lors des enchères bimensuelles depuis fin septembre.
Lait en poudre dans l'ascenseur
Le prix du lait écrémé en poudre dépasse également les niveaux d'avant la crise du coronavirus, le prix aux enchères ayant augmenté de 4,1 % pour atteindre 3.044 10 dollars la tonne. Une hausse des prix de 3,1% est constatée depuis novembre. Le lait entier en poudre a augmenté de 3.306 % pour atteindre 5 XNUMX $ la tonne. Historiquement, c’est un niveau élevé. Au cours des XNUMX dernières années, la cotation des enchères n’a dépassé ce niveau qu’à quelques reprises.
Le prix du cheddar n'a pas encore atteint les niveaux d'avant la crise du coronavirus, mais il franchit une nouvelle étape importante en augmentant de 5 % pour atteindre 4,078 4 dollars la tonne. Grâce aux plus, le prix moyen augmente de près de 3.420% à 30.000 XNUMX dollars la tonne, son plus haut niveau depuis plus d'un an. A environ XNUMX XNUMX tonnes, le volume négocié est légèrement inférieur à celui des dernières enchères. Le rebond des prix témoigne de l’intérêt des acheteurs chinois, dont bénéficie le secteur laitier néo-zélandais depuis un certain temps. Peut-être joue la sécheresse également un rôle en Nouvelle-Zélande.
Réponse dans l'UE
La question est de savoir comment le marché laitier européen réagira à la hausse des prix en Nouvelle-Zélande. Parfois le GDT répond, mais pas toujours. Néanmoins, le résultat peut être considéré comme un signal d’espoir dans cette crise corona pour une nouvelle reprise des prix. La cotation DCA pour le lait écrémé en poudre, par exemple, présente des parallèles avec la cotation GDT. Cela s'applique toutefois dans une moindre mesure au marché du beurre, qui est principalement européen et donc moins dépendant des influences extérieures au pays.