Les échanges sur le marché des aliments pour animaux se poursuivent tranquillement. La demande de foin et de paille est bonne, mais pas excessive. La demande en aliments riches en protéines constitue une exception et reste élevée. En raison des prix élevés du soja, les éleveurs recherchent des alternatives moins chères. Ceux-ci ne sont disponibles qu’en quantités limitées.
Le marché des aliments pour animaux évolue dans des eaux calmes depuis un certain temps déjà. Cette semaine, les échanges semblent se dérouler un peu plus facilement, même si les choses ne vont pas très bien. Malgré leur prix relativement élevé, les drêches restent populaires et leur disponibilité est limitée. Le prix du DCA reste inchangé à 2,90 € par pour cent de matière sèche.
L'approvisionnement en pommes de terre fourragères est également très limité, car les usines de chips reviennent activement à la ferme. Plusieurs commerçants déclarent recevoir une demande pour des produits riches en protéines, mais affirment qu'il y a peu d'offre, par exemple, de fibres ou de pelures de pommes de terre pressées.
La qualité est rare
Le bon foin de prairie est actuellement très demandé, alors que l'offre est limitée. Pour du foin de prairie de bonne qualité, les prix sont annoncés à partir de 220 € la tonne et plus. Le foin de moindre qualité est nettement moins cher. Avec un prix moyen de 200 € la tonne, le prix est supérieur au niveau de l'année dernière et également à la moyenne quinquennale.
Bonne demande de maïs ensilage
Le maïs coupé se négocie également actuellement bien, même si les commerçants testent que la demande est légèrement supérieure à l'offre. Toutefois, aucune hausse de prix n'est à prévoir cette semaine et le cours reste stable à 70 € la tonne.
Il n'y a pas beaucoup de commerce d'ensilage à l'heure actuelle et le prix DCA reste à 65 € la tonne, mais ici aussi le principe suivant s'applique : une bonne qualité n'est disponible que dans une mesure limitée. Les prix des différents types de foin de graminées ont convergé cette semaine et s'élèvent à 150 € la tonne. L’offre est relativement limitée et les acheteurs préfèrent une variété moins forte, le prix étant le facteur principal.