Le Global Dairy Trade (GDT), mardi 2 février, maintient la tendance à la hausse des dernières journées d'enchères. Le prix moyen a augmenté pour la sixième fois consécutive, faisant de cet indicateur du marché laitier mondial le plus élevé depuis mai 2014. Avec des points forts pour le beurre et le lait entier en poudre.
Le prix moyen ce jour-là était de 3.614 1,8 dollars américains la tonne. La croissance de 2% a été plus tardive que les deux jours d'enchères précédents de cette année, lorsque la valeur des produits négociés sur le GDT a augmenté respectivement de 4,8% (19 janvier) et 3,9% (5 janvier). Au total, 28.707 8 tonnes de produits laitiers ont été vendues, l'offre étant inférieure de près de XNUMX % à celle de la journée d'enchères précédente. Le lait entier en poudre et le beurre en particulier étaient moins fréquemment proposés.
Le lait entier en poudre augmente
Ce changement s'est également immédiatement reflété dans le prix. Le prix du lait entier en poudre a augmenté de 2,3 % à 3.458 2016 $, atteignant son plus haut niveau depuis décembre 1. Le lait entier en poudre, proposé par Fonterra, représente plus de la moitié du dernier GDT en volume. Le lait écrémé en poudre a été l'un des rares produits à avoir souffert en termes de prix et a perdu 1,5% pour atteindre un prix de 3.198 XNUMX dollars la tonne.
La forte hausse du prix du beurre est également remarquable. Le beurre est en hausse depuis un certain temps et a enregistré la neuvième hausse consécutive de son prix, cette fois de 6,2% à 5.028 1,3 dollars la tonne. Du côté des matières grasses, l'AMF emboîte le pas au beurre avec une hausse de 5.463% à 1,5 2019 dollars la tonne. Le beurre et l’AMF se situent donc au niveau de prix le plus élevé depuis un an et demi (juillet 2,3). Le cheddar gagne également à nouveau en valeur avec une hausse de 4.178 % à XNUMX XNUMX $ la tonne.
Sentiment favorable
Les principaux facteurs à l'origine de la hausse du dernier jour d'enchères sont sans aucun doute le sentiment favorable sur le marché mondial des produits laitiers, qui se reflète également sur les marchés européen et néerlandais. Et cela sur un marché qui doit anticiper chaque semaine les évolutions liées au coronavirus, où des confinements et autres restrictions s’appliquent sur différents marchés de vente. Des mesures qui continuent de frustrer certains des canaux de vente traditionnels des produits laitiers, comme la restauration collective.
Toutefois, les négociants et les exportateurs de produits laitiers semblent avoir trouvé d’autres canaux de vente. L’exportation de produits laitiers, en particulier de lait entier en poudre, de la Nouvelle-Zélande vers la Chine est bien entendu également utile. La hausse des cours en Nouvelle-Zélande contribue à améliorer la position concurrentielle des produits laitiers européens sur le marché mondial. Dès la veille des enchères, les exportateurs de beurre ont par exemple remarqué que leur produit était mieux commercialisé.