Le commerce du fourrage grossier ne démarre pas encore vraiment. La météo printanière de ces derniers jours n’arrange pas les choses. Il est difficile pour certains éleveurs d’estimer s’ils disposent de suffisamment de fourrage jusqu’au début de la saison de pâturage. Attendre est donc préférable en espérant que l’herbe pousse vite.
Selon la plupart des commerçants de fourrages, l’offre est limitée. Il existe actuellement une bonne demande en fourrage grossier et malgré des prix relativement élevés, les commerçants savent trouver des acheteurs. L’ambiance a été décrite comme calme, avec une demande légèrement supérieure à l’offre. Toutefois, un redressement du marché des aliments pour animaux n'est attendu que lorsque le début de la saison de pâturage sera en vue.
La paille devient de plus en plus chère
Le prix de la paille de blé monte d'un cran et s'élève donc à 145 € la tonne. Cependant, l’offre commence à se resserrer. La récolte de paille la saison dernière a diminué, ce qui a désormais un impact sur le marché du fourrage grossier. Il reste encore un peu de paille entreposée aux Pays-Bas, mais une grande quantité de paille de blé est également importée de l'étranger. L'Allemagne et la France sont les principaux fournisseurs. Les prix y sont également élevés et le transport le rend naturellement plus cher.
Le prix de l'ensilage d'herbe reste inchangé cette semaine à 70 € la tonne. L’offre d’ensilage de bonne qualité reste limitée, même s’il existe une demande. Il existe également de grandes différences entre les régions. Au nord du pays, les éleveurs disposent généralement d'ensilage suffisant, tandis qu'à l'est et au sud, on trouve des agriculteurs dont les approvisionnements sont maigres. La variation de la qualité des fosses est grande. L’herbe de moindre qualité coûte souvent des dizaines de milliers de moins.
Le commerce du maïs ensilage commence à reprendre
La situation du commerce du maïs ensilage est très variable. Un commerçant a beaucoup d’affaires en ce moment, tandis que l’autre bouillonne encore. Le prix reste donc inchangé cette semaine à 70 € la tonne.
Le prix indicatif DCA des drêches reste également inchangé cette semaine. Le prix moyen est de 2,90 € par pourcentage de matière sèche. La demande reste bonne et les sous-produits disponibles sont actuellement limités.
Les pommes de terre fourragères coûtent cette semaine 40 € la tonne. Comme les semaines précédentes, l’offre est faible. Le foin de graminées se négocie cette semaine à 140 € la tonne. Actuellement, c’est principalement du ray-grass vivace qui est commercialisé. La cotation du foin de prairie reste stable à 195 € la tonne. Ici aussi, l’offre de produits de bonne qualité est limitée.