Le marché du fourrage grossier ne bouge pas encore vraiment. Plusieurs commerçants ont remarqué que le stock de fourrage grossier chez divers éleveurs s'amenuise un peu. En raison des prix relativement élevés, les agriculteurs sont généralement prudents quant à l'achat d'aliments supplémentaires.
Le commerce du fourrage se poursuit bien, mais ce n’est pas une maison de fous. Les attentes de la semaine dernière selon lesquelles l'herbe pousserait rapidement ont été quelque peu tempérées par les averses de neige et de grêle actuelles. Selon plusieurs commerçants, cela se traduira par une demande légèrement plus élevée de fourrage grossier cette semaine.
Les réserves de foin et de paille diminuent
L’approvisionnement en foin et en paille reste restreint. Le prix de la paille de blé reste le même que la semaine dernière à 145 € la tonne. La paille d'orge est en moyenne 5 € moins chère. Plusieurs commerçants s'attendent à ce que le prix augmente dans un avenir proche en raison de l'offre limitée. Il n’y a également plus beaucoup de paille disponible en Allemagne et en France.
Il n’existe actuellement pas beaucoup de commerce de foin de graines de graminées. De temps en temps, divers commerçants effectuent encore du fret, mais il n'y a pas beaucoup de monde. Ce n’est pas inhabituel à cette période de l’année. L'offre de foin de prairie diminue rapidement, alors que la demande semble se maintenir dans un avenir proche et que la nouvelle récolte devra attendre encore au moins un mois.
Les drêches de bière ont baissé de 0,20 € à 2,70 € par pourcentage de matière sèche cette semaine. L'offre est bonne pour le moment. L'un des principaux fournisseurs dit espérer maintenir la ration de drêches à l'attention des éleveurs grâce à une réduction des prix à mesure que la transition vers l'été se poursuit. Cela s'explique en partie par le fait que le prix d'un certain nombre d'autres matières premières alimentaires riches en protéines a légèrement baissé ces dernières semaines. Il reste intéressant de porter un regard critique sur la ration aux prix actuels et de l'optimiser ou d'économiser là où cela est possible.
Peu de pommes de terre fourragères
Les pommes de terre fourragères sont devenues 2,50 € plus chères cette semaine et coûtent désormais 45 € la tonne. La demande est bonne, mais l'offre est faible. Les trieurs de pommes de terre et autres transformateurs fonctionnent à capacité limitée. En conséquence, l’offre de pommes de terre fourragères ne semble pas augmenter beaucoup à court terme.
L’offre de maïs ensilage reste assez stable. En partie à cause du prix relativement élevé, le marché du maïs ne connaît pas beaucoup de chiffre d'affaires. Les autres années, selon divers commerçants de fourrages, les échanges commerciaux sont parfois plus nombreux. Mais les éleveurs qui manquent achètent. Le prix reste donc stable à 70 € la tonne.
Il y a actuellement davantage de commerce d’ensilage. Les éleveurs qui ont beaucoup d’argent veulent désormais profiter des prix élevés. Il existe des différences majeures dans la qualité de l’herbe proposée. Il subsiste une demande particulière pour un ensilage de bonne qualité. Le prix reste inchangé à 70 € la tonne.