Le marché du fourrage grossier connaît peu de changements. Plusieurs commerçants de fourrages signalent qu'il n'y a pas beaucoup de monde pour le moment. Le marché est caractérisé par une offre limitée, des prix élevés et une liquidité modérée chez de nombreux éleveurs. Cela fait attendre les éleveurs et ne facilite pas les échanges commerciaux. Certains travaux sont en cours, mais pas beaucoup. Ce n’est pas inhabituel en soi à cette période de l’année.
Le printemps froid signifie que l’herbe ne commence vraiment à pousser que plus tard. C’est en partie pour cette raison que l’offre limitée de fourrage grossier ne changera pas rapidement pour le moment. Les nouvelles récoltes d’herbe peuvent mettre quelques semaines à arriver. Des changements de prix majeurs ne sont donc pas attendus à court terme.
La qualité se paie
Un ensilage de bonne qualité reste recherché. Il existe également une offre, mais la qualité de l'ensilage proposé est très variable. Selon la plupart des commerçants, une bonne herbe d’ensilage n’est pas largement disponible. Des nids-de-poule plus humides sont largement disponibles. Une belle herbe d’ensilage reste chère et coûte en moyenne 70 € la tonne.
Il y a peu d’offre et peu de demande de maïs ensilé. Parfois quelques lots sont réalisés, mais ce n'est en aucun cas occupé selon plusieurs commerçants. Le prix reste le même que la semaine dernière à 70 € la tonne.
Demande supplémentaire de structure
Certains négociants en fourrage constatent que les éleveurs recherchent désormais des aliments plus structurés. Il s'agit de maintenir la fonction du rumen lors d'une ration avec de l'herbe cornée de printemps. Il existe donc actuellement une demande raisonnable en paille, mais l'offre reste limitée. La paille est toujours disponible, notamment au Danemark. Selon plusieurs commerçants, l'offre en Allemagne et en France est moindre que les autres années. Le prix de la paille reste stable à 145 € la tonne pour la paille de blé et 140 € pour la paille d'orge.
Le foin de graines de graminées n’est pas largement disponible pour le moment. Le prix reste stable cette semaine à 150 € la tonne. Alors que les autres années, la sauge anglaise est un peu moins chère, cette année, chez la plupart des commerçants, il n'y a aucune différence de prix entre les différentes variétés. Il n’y a actuellement pas beaucoup de commerce de foin de prairie. Selon la plupart des commerçants, la demande existe toujours, mais l’offre de bon foin se tarit rapidement. Les prix du bon foin restent les mêmes que la semaine dernière avec une moyenne de 200 € la tonne.
l’approvisionnement en pommes de terre fourragères reste restreint. Même si certains commerçants estiment qu'il y a un peu plus sur le marché qu'il y a quelques semaines. Le prix moyen est de 42,50 € la tonne. Les drêches de brasserie restent également stables à 2,70 € par % de matière sèche.