Marché laitier en baisse de vacances, les cotations chutent

Le temps ensoleillé de ce début de semaine et les températures plus élevées ont également endormi un peu le marché laitier du nord-ouest de l'Europe. Cela s'explique en partie par les vacances en Allemagne, en Pologne et en Italie. En Pologne et en Allemagne, aujourd'hui (jeudi 3 juin), c'était la Fête-Dieu, un jour de congé officiel. L'Italie a célébré la Fête de la République un jour plus tôt, le mercredi 2 juin. En raison de ces vacances, l'activité sur le marché des produits laitiers était en grande partie terminée en milieu de semaine et il y avait peu de tensions. Plutôt détente.

Bien que le pic traditionnel de l’offre de lait soit désormais passé, la production laitière décline aussi rapidement que le commerce le fait habituellement. Les producteurs laitiers maintiennent leur production un peu plus longtemps après le printemps relativement frais, probablement également encouragés par les prix du lait relativement plus élevés. En conséquence, l’offre est désormais légèrement supérieure à ce que le marché avait prévu, même si la capacité des usines laitières permet de bien gérer l’offre. Dans une semaine de négociation quelque peu chaotique et tiède comme celle-ci, en partie à cause des vacances, cela se traduit par une baisse des cotations DCA.

Besoin d'achats supplémentaires faible
Le cours DCA du lait spot néerlandais reste stable à 37,50 € les 100 kilos livrés à 4,4 % de matière grasse. Le marché du lait spot d'origine néerlandaise est particulièrement restreint, car l'offre de lait est bien absorbée par les usines. Le besoin d’achats supplémentaires est donc faible, ce qui permet d’avoir une cotation stable. En Allemagne, l'offre de lait est plus importante, ce qui se traduit directement par des prix plus bas en raison de la demande actuelle plus limitée du marché. Le nord de l'Allemagne coûte en moyenne 34,50 € pour 100 kilos livrés à 4 % de matière grasse, le sud de l'Allemagne enregistre 36 € pour 100 kilos. Dans les deux cas, c'est 1 € de moins que la semaine dernière.
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Il est devenu évident dans divers segments que le commerce dans les pays laitiers importants était passé au second plan en milieu de semaine pendant les vacances. Par exemple, sur le segment des matières grasses, le beurre semble avoir atteint pour l'instant le sommet à 4.100 4.065 € départ usine, le cours DCA de la semaine dernière. La question est banale. Les stocks ne sont pas excessifs, mais pour favoriser les échanges, les fournisseurs ont baissé les prix. Sur l'ensemble de cette semaine, le cours DCA du beurre s'élève à 35 XNUMX € la tonne, soit XNUMX € de moins que la semaine dernière. 

Offre de chambres plus importante que prévu
La crème est affectée par la production de lait plus élevée que prévu pendant cette période. Comme les ventes de beurre ne se déroulent pas sans problème, la crème dépend principalement de la demande du marché du frais. Cela se poursuit bien, mais pas suffisamment pour absorber correctement l’offre. L'offre de crème étant plus importante que prévu, DCA Room chute de 70 € à 4.890 XNUMX € la tonne départ usine.

Le fromage est confronté au même problème. La demande de fromage en feuille ne peut pas non plus dépasser l'offre, en raison d'une semaine peu passionnante. DCA Foliekaas Edam et Gouda seront donc dépréciés cette semaine de 40 € et 35 € respectivement à 2.980 3.015 € et 15 3.215 € la tonne départ usine. Le marché du lait en poudre est globalement stable avec de petites hausses ou baisses de prix. Ici aussi, la demande n'est pas extrêmement forte, car le lait entier en poudre DCA a augmenté de 10 € à 2.595 XNUMX € la tonne départ usine. En revanche, le cours DCA du lait écrémé en poudre prend le chemin inverse : il baisse de XNUMX € à XNUMX XNUMX € la tonne départ usine.

La fondation est solide
Cependant, la faiblesse du marché de cette semaine n'est pas un signal pour l'évolution du marché des produits laitiers au cours des prochains mois d'été, c'est l'attente la plus courante dans le commerce. Les bases du marché laitier sont solides. Mais en raison de l'incertitude entourant l'assouplissement des mesures corona sur les différents marchés de vente, de nombreux échanges à court terme sont encore effectués.

Si les modalités de levée des mesures de confinement et de reprise des ventes au secteur de la restauration deviennent plus claires, le marché des produits laitiers pourrait être stimulé. Cela peut ouvrir la voie à des accords à plus long terme, et donc également à une plus grande stabilité en place. Une véritable baisse de l’offre de lait est attendue dans les semaines à venir.