Le beau temps et les terrasses ouvertes n'ont pas encore entraîné la hausse attendue des cours des produits laitiers sur le marché laitier du nord-ouest de l'Europe. En fait, les prix ont chuté pour la deuxième semaine consécutive cette semaine. Comment ça se fait?
De belles journées avec un ciel bleu et un soleil de plomb. Les terrasses sont autorisées à rouvrir après une longue attente et où sont servis du café avec de la crème fouettée, des boissons lactées, des softs et des glaces. Autant d’ingrédients censés garantir la hausse des prix des produits laitiers. Or, il s’avère que ce n’est pas le cas. Pour la deuxième semaine consécutive, les prix des produits laitiers DCA ont même baissé. L’assouplissement des mesures liées au corona semble également en être une des causes. Cependant, le secteur des produits laitiers continue d'avoir une confiance inébranlable dans la hausse des prix des produits laitiers pour la période à venir.
Effet suppressif sur le marché
Bien que les usines laitières des Pays-Bas semblent fonctionner à pleine capacité, la gestion de l'offre sur le marché laitier de l'Europe du Nord-Ouest joue cette semaine un rôle important. L’offre de lait diminue, mais moins vite que prévu. En particulier en France (par exemple, lait écrémé concentré) et en Allemagne (lait cru), cela se traduit par une offre légèrement plus importante, ce qui exerce une pression sur le marché.
En outre, la question d’un assouplissement des mesures de confinement dans les États membres européens est toujours à l’étude. Maintenant que la restauration peut à nouveau avoir lieu dans les restaurants et que les terrasses se remplissent, la demande du commerce de détail (supermarchés) faiblit quelque peu. D’un autre côté, le secteur de la restauration et de la restauration est un acheteur prudent, averti par les expériences passées de mesures liées au coronavirus, tantôt assouplies, tantôt renforcées.
Marquages de couleur rouge
De nombreux achats sont effectués à court terme ou sur une base ponctuelle, ce qui rend difficile pour les fournisseurs de définir la bonne orientation pour le marché. De plus, le temps aux Pays-Bas est magnifique cette semaine, mais dans des pays comme la France et l'Italie, le temps en terrasse a été généralement un peu décevant ces derniers temps. Cela ne stimule pas non plus la demande, outre le fait que la part du tourisme dans ces pays est encore relativement limitée.
Les cours de couleur rouge pendant 2 semaines consécutives ne découragent pas les commerçants d'entrevoir des perspectives positives sur le marché des produits laitiers pour la période à venir. L’offre de lait diminue de façon saisonnière et la demande devrait rester stable, avec des pics occasionnels à la hausse. Surtout si des événements majeurs sont à nouveau possibles prochainement. La transition du commerce de détail vers la restauration dans la chaîne laitière sera de mieux en mieux organisée dans les semaines à venir.
Citations sur le lait cru
Le marché du lait spot néerlandais reste restreint, avec une offre et une demande faibles. Les usines peuvent bien traiter le lait et le seul lot gratuit commercialisé a la cotation spot DCA comme référence. La cotation du lait cru néerlandais reste donc à 37,50 € les 100 kilos à 4,4% livrés. Il y a davantage de lait disponible en Allemagne cette semaine, ce qui entraîne une baisse des prix DCA pour le nord et le sud de l'Allemagne de 1,50 € par 100 kilos. Le nord de l'Allemagne coûte 33 € pour 100 kilos livrés avec 4,0 % de matières grasses et le lait du sud de l'Allemagne coûte 34,50 € pour 100 kilos.
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Les cotations DCA pour la crème et le beurre devraient toutes deux afficher une perte. La crème, en particulier, souffre du comportement d'achat irrégulier des acheteurs du secteur de la restauration et de la médiocrité actuelle du marché du beurre. La crème baisse ainsi de 125 € à 4.765 55 € la tonne départ usine, tandis que le DCA Beurre baisse de 4.010 € à XNUMX XNUMX € la tonne départ usine.
Les boissons pour sportifs soutiennent la poudre de lactosérum
Les cotations de poudre doivent également faire de petites corrections à la baisse. Le cours DCA du lait écrémé en poudre baisse de 15 € à 2.580 45 € la tonne départ usine, tandis que le lait entier en poudre s'est déprécié de 3.170 € cette semaine à 5 1.080 € la tonne départ usine. La poudre de lactosérum à usage alimentaire constitue une exception mineure, car le prix DCA pour la poudre de lactosérum augmente de XNUMX € à XNUMX XNUMX € par tonne départ usine. La poudre de lactosérum bénéficie de la demande des spécialistes en tant qu'ingrédient protéique de haute qualité pour les boissons pour sportifs et les aliments pour bébés.
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La situation est à nouveau calme sur le marché des fromages en papillote, avec des cours DCA en légère baisse pour l'Edam et le Gouda. Le marché du fromage attend clairement de nouvelles impulsions, qui pourraient se reproduire lorsque la chaîne laitière sera à nouveau mieux organisée après le retour de la restauration.
pour l'explication des cotations DCA (liquide)
pour l'explication des cotations DCA (fromage)