La baisse du pouvoir d'achat dans diverses régions du monde a eu un effet négatif sur les chiffres semestriels de Bel Groupe. Le chiffre d'affaires est inférieur de 2,7% à celui de l'année dernière et le résultat opérationnel affiche une baisse de 38%. Le groupe en fait état dans le rapport semestriel. Il prévoit également un environnement économique et financier difficile dans les mois à venir.
Bel Groupe a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 1,69 milliard d'euros au premier semestre. C'est 2,7 % de moins qu'à la même période l'an dernier, où le chiffre d'affaires s'élevait à 1,73 milliard d'euros. "Les taux de change défavorables ont eu un effet négatif sur notre chiffre d'affaires (-3,9%), l'appréciation de l'euro par rapport au dollar américain étant la principale cause", écrit le groupe dans son rapport semestriel. Le résultat opérationnel consolidé s'élève à 109 millions d'euros, en baisse de 38% par rapport à un an plus tôt. Le bénéfice net des six premiers mois de l'année s'élève à 67 millions d'euros.
Le premier trimestre a été particulièrement difficile pour Bel Groupe. "La croissance au cours de cette période a été caractérisée par des achats de panique pandémiques. Il est donc difficile d'établir une comparaison avec l'année dernière. Cependant, nous avons pu compenser en partie la perte que nous y avons enregistrée au deuxième trimestre." Sur ce trimestre, le chiffre d'affaires a augmenté de 2,7% à 850 millions d'euros. Les ventes de la marque « Boursin » ont notamment été bonnes en France, au Royaume-Uni et en Amérique du Nord. En Allemagne, le «Mini Babybel», en particulier, a obtenu de bons résultats auprès des consommateurs, principalement grâce à une promotion supplémentaire.
Au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, les performances - à l'exception des ventes de Boursin - ont été moins bonnes que les autres années. "Pendant la pandémie du coronavirus, les conditions dans ces pays se sont détériorées. L'Algérie en particulier a souffert d'une situation économique considérablement affaiblie. Cela a conduit à des prix très élevés des produits alimentaires de base et à un effet négatif sur le pouvoir d'achat des consommateurs", écrit le groupe laitier dans le journal. rapport semestriel.
Attentes futures
Les attentes pour l’avenir ne sont pas non plus très positives. Bel Groupe s'attend à un nouvel environnement économique et financier difficile. Cela est dû à la volatilité des devises, aux prix défavorables des matières premières et à un contexte économique et géopolitique instable au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Nous prévoyons néanmoins de bénéficier de la poursuite de la tendance positive que nous observons dans des régions clés telles que les États-Unis, le Canada et la Chine. » La situation financière de Bel Groupe est également soutenue par la vente de Bel Leerdammer à Lactalis. Cette acquisition sera finalisée d'ici la fin du troisième trimestre 2021.
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