Le géant du lait Arla se lance dans l'agriculture « régénérative », ou d'auto-guérison. A cette fin, un projet pilote sera lancé avec 24 entreprises communes dans 5 pays. Les 916 membres bio doivent effectuer cette année une mesure de référence.
Sous agriculture régénératrice Arla signifie, entre autres, renforcer la biodiversité, améliorer la santé des sols, protéger les prairies contre le surpâturage et augmenter la séquestration du CO2 dans le sol.
Les membres organiques démarrent le plus rapidement
Avec 916 membres et 1 milliard de kilos de lait, Arla revendique le plus grand pool de lait biologique au monde. Les membres organiques doivent se mettre au travail le plus rapidement possible. Des échantillons de sol seront prélevés dans leurs fermes en 2021 par une agence indépendante, qui échantillonnera le sol pour : le pourcentage de matière organique, le carbone organique, le carbone total, l'azote total et le rapport azote/carbone. Les agriculteurs biologiques doivent également prendre 5 des 22 mesures qui favorisent la santé des sols. À partir de 2022, une auto-évaluation annuelle sera obligatoire, mesurant des éléments tels que le nombre de vers de terre, le compactage du sol et l’odeur du sol. Par ailleurs, diverses exigences s'appliquent dans le domaine de la biodiversité.
Les entreprises membres habituelles disposent d’un peu plus de temps. Il y a d’abord le projet pilote avec 24 entreprises membres. Après cela, les autres grandes entreprises doivent se mettre au travail. Arla s'est fixé un objectif pour l'agriculture conventionnelle qu'environ 2030 % de CO30 en moins seront émis en 2 qu’en 2015. Les entreprises biologiques doivent être climatiquement neutres à partir de cette année.
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