La société néo-zélandaise Fonterra récolte toujours les fruits de la réorganisation à grande échelle menée il y a plus de 3 ans. Le bénéfice est à nouveau supérieur à celui de l'année dernière et le prix du lait a atteint son plus haut niveau depuis 2016. Tout cela malgré le corona.
Les membres de Nouvelle-Zélande ont reçu un prix total pour le lait de 7,76 dollars néo-zélandais par kilo de solides de lait, ce qui équivaut à un montant de 35,42 euros pour 100 kilos de lait. Un prix prestigieux selon les normes néo-zélandaises, et qui n'a pas été reçu depuis longtemps.
Exportation d'enregistrements
Ce bon prix est le résultat d'une forte demande de produits laitiers. Principalement de Chine, mais aussi du reste de l’Asie. Selon certaines sources, la production laitière semble légèrement en retard, mais la production totale de lait de Fonterra s'élève toujours à 17,1 milliards de litres, soit 200 millions de litres de plus que l'année précédente. En outre, malgré la pandémie du coronavirus, une quantité record de 2,9 millions de tonnes de produits laitiers a été exportée.
Pendant ce temps, Fonterra a continué à renforcer régulièrement ses activités. Le poids des obligations financières a été réduit de 525 millions d'euros pour atteindre environ 2,9 milliards d'euros, soit 35,5 % du total du bilan. Les fermes laitières chinoises et la part dans Beingmate se sont vendues à un prix plus favorable que prévu.
Cession des activités chiliennes
La prochaine étape est la cession des activités laitières au Chili. Par ailleurs, une vente partielle de la participation dans les activités australiennes est envisagée. En Nouvelle-Zélande, des travaux sont en cours sur une structure de capital différente pour la coopérative, mais l'entreprise restera « fermement entre les mains des agriculteurs », assurent le PDG Miles Hurrell et le président Peter McBride.
Comme beaucoup d’autres entreprises laitières, Fonterra doit encore travailler dur en matière de durabilité. De nombreuses usines fonctionnent encore au charbon et doivent passer à une autre source d’énergie. Cela permettra de réduire considérablement les émissions de CO2 et d’investir beaucoup d’énergie et d’argent dans une gamme de produits plus saines et plus respectueuses du climat. Fonterra souhaite investir près de 100 millions d'euros par an dans la recherche et l'innovation. Sur cette somme, 36 millions d'euros seront consacrés au développement d'une alimentation favorisant un mode de vie sain.