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Prévisions mondiales de hausse des prix du lait
La progression rapide des prix du lait ne se limite pas à l'Europe. Les attentes sont également élevées aux États-Unis et surtout en Nouvelle-Zélande.
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En Nouvelle-Zélande, le prix du lait pourrait établir un nouveau record, du moins certains analystes s'y attendent. Cela inclut Nathan Penny, analyste laitier à la banque néo-zélandaise Westpac. La banque a récemment augmenté ses prévisions pour la saison en cours de 0,75 $ à 8,50 $ par kilo de solides de lait (11,5 litres). Si cette attente se réalise, le record existant de 2013/14 sera battu. Cette année-là, le prix du lait était de 8,40 dollars.
Fonterra garde pour l’instant ses cartes près de sa poitrine. Dans le sens où la coopérative laitière néo-zélandaise calcule une large fourchette entre 7,25 $ et 8,75 $ et une prévision moyenne de 8 $. C'est nettement plus élevé que lors de la dernière saison (2020), où le prix du lait était de 7,54 $ hors dividende. Ce mois-ci, les prévisions pour la saison en cours (2021) seront à nouveau ajustées et il y aura peut-être plus de clarté. Pour l'instant, les prévisions sont élevées, même si la saison (qui s'étend de juillet à juin) durera encore longtemps.
L'USDA s'attend à une hausse des prix du lait
Le ministère américain de l'Agriculture (USDA) est également positif. Des prévisions de prix du lait plus élevées ont été publiées dans le rapport Wasde, publié cette semaine. L'USDA a révisé ses prévisions de cette année à la hausse de 0,30 $. Cela porte le prix moyen du lait (toutes catégories confondues) à 18,45 $ la livre (0,45 kilo). Le ministère de l’Agriculture est encore plus positif pour 2022 et a même augmenté ses prévisions de 0,80 $ à 19,20 $ la livre. Bien que ce niveau soit loin de battre des records, les prévisions sont nettement supérieures au niveau actuel de 17,70 $.
L'augmentation attendue du prix du lait est motivée par une diminution du nombre de vaches laitières et une baisse de la production par vache. Ce dernier point est lié aux coûts élevés des aliments pour animaux auxquels les producteurs laitiers américains sont également confrontés. De plus, la disponibilité de fourrage grossier dans le Midwest pose problème en raison de l’été sec et chaud.