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Les prix ont une influence limitée sur la demande d’aliments pour animaux

9 November 2021 - Jurphaas Lugtenburg

Le commerce du fourrage grossier se déroule comme d'habitude à cette période de l'année. Un nombre important d’éleveurs ont constitué un stock d’hiver suffisant et ont un accès limité au marché pour acheter des aliments supplémentaires. «Nous faisons du bon travail, mais nous ne sommes pas vraiment occupés», tel est le commentaire fréquemment entendu cette semaine par les commerçants de fourrages.

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Cela ne signifie pas que les prix du fourrage grossier vont baisser. Les sous-produits et les matières premières en particulier restent relativement bien valorisés. Mais si on le place dans une perspective plus large, ce n’est pas si mal selon plusieurs commerçants. Par exemple, les concentrés sont devenus considérablement plus chers en raison du prix élevé des céréales. Le diesel coûte beaucoup plus cher qu’il y a un an, sans parler des extrêmes du marché des engrais. Les prix du lait ont également (légèrement) augmenté ces derniers mois, mais cela semble également nécessaire pour l'éleveur moyen compte tenu de la hausse des coûts.

La demande reste bonne
Malgré des prix assez élevés, la demande de sous-produits reste forte. Ce qui devient disponible trouve rapidement une destination selon les différents commerçants. Il est toujours important de rester concentré sur les coûts et il semble que les éleveurs tentent de plus en plus d'économiser sur les concentrés en complétant la ration de matières premières individuelles. Le Prix Indicatif DCA des drêches reste le même à 3 € par pour cent de matière sèche. Les pommes de terre fourragères sont à 45 € la tonne cette semaine.

Le commerce de la paille est plutôt bon pour cette période de l'année. Ce sont les clients disposant de peu de stockage qui sont au marché et achètent simplement ce dont ils ont besoin. Le Prix Indicatif DCA de la paille de blé et d'orge reste le même que la semaine dernière à 125 € la tonne.

Il n’y a de demande que pour de la très bonne herbe d’ensilage
On ne fait pas grand chose en matière d’ensilage pour le moment. Les très belles choses sont toujours demandées par les éleveurs de chèvres, par exemple, mais ils sont très critiques quant à la qualité. L’herbe d’ensilage qui ne répond pas à ces exigences est difficile à user. Le Prix Indicatif DCA reste à 60 € la tonne.

Il n’y a pas beaucoup de commerce de foin. Les acheteurs de foin de prairie se trouvent principalement dans le secteur de l'élevage de chevaux. Le Prix Indicatif DCA du foin de prairie est de 180 € la tonne. Un bon foin de graminées hollandaises est difficile à obtenir. Les clients se tournent en partie vers la paille espagnole martelée ou les commerçants achètent du foin de graines de graminées au Danemark. Les prix restent inchangés par rapport à la semaine dernière entre 130 et 150 € la tonne selon les variétés.

Le marché du maïs ensilage peut être divisé en deux segments. Dans le nord du pays notamment, on trouve occasionnellement une parcelle de maïs tardif implantée et vendue fraîchement sortie du broyeur pour environ 60 € la tonne livrée à l'agriculteur. Le commerce du maïs issu des mines n’a pas encore démarré. Un premier prix indicatif prudent se situe autour de 70 à 75 € la tonne pour un bon maïs.

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