"Chaque éleveur laitier est le bienvenu chez nous"

Ambitions de croissance aux Pays-Bas
Boot reconnaît que la chasse au producteur laitier néerlandais s'intensifie maintenant que l'approvisionnement en lait de notre pays diminue. "Je pense que les cinq prochaines années seront intéressantes à cet égard." Boot fait notamment référence à la politique de l'azote dans notre pays, qui pourrait entraîner une restructuration du cheptel laitier. D’un autre côté, la demande de produits laitiers augmente à l’échelle mondiale. "Je le remarque encore tous les jours sur le marché." Arla s'est également inscrite en octobre dernier parlé à haute voix rechercher de nouveaux fournisseurs dans notre pays. Arla fait partie de la Dutch Milk Foundation (DMF), mais elle souhaite accroître sa propre production de lait. La coopérative laitière scandinave compte aujourd'hui environ quatre-vingts membres néerlandais. Boot ne veut pas mentionner de chiffres cibles pour un nombre précis de nouveaux membres, sauf que tout producteur laitier néerlandais possédant des pâturages est le bienvenu en tant que membre de la coopérative. Du Limbourg jusqu’au-dessus de Nijkerk où se trouve l’usine Arla. 

Selon Boot, un producteur laitier est bien loti chez Arla car il s'agit d'une coopérative fiable et ambitieuse. "Pour nous, le retour des agriculteurs est notre priorité numéro un. Arla est une entreprise gagnante. Dans le commerce de détail néerlandais, nous détenons la deuxième plus grande part de marché dans le secteur des produits laitiers et notre part de marché augmente chaque année." Sur un point, Arla se distingue certainement des autres grandes entreprises laitières aux Pays-Bas : la coopérative ne propose pas de ligne laitière haut de gamme pour un petit groupe de membres. La durabilité est un processus à l’échelle de la coopérative. Même si Arla s'engage pleinement dans les produits laitiers de marque tels qu'Arla et Melkunie, le commerce en gros continuera d'exister. "Ce n'est pas l'un ou l'autre, mais les deux/et. Cela restera le cas à l'avenir. Il est vrai que les produits laitiers de marque apportent souvent plus de valeur ajoutée."

Des ambitions vertes
Arla est une coopérative qui veut devenir plus durable, comme le montre également la stratégie publiée en octobre dernier. C'est important pour le droit à l'existence de l'élevage laitier, dit Boot. La coopérative a adhéré à l'accord de Paris sur le climat, qui stipule que le réchauffement climatique ne peut pas dépasser 1,5 degré Celsius. Arla souhaite également devenir neutre sur le plan climatique d’ici 2050. Selon Boot, chaque entreprise laitière devrait avoir cet objectif. "Alors les produits laitiers ne sont plus un sujet de discussion, purement et simplement." Boot espère que le nouveau cabinet proposera une vision agricole claire qui donnera au secteur un point de soutien. Selon Boot, les Pays-Bas sont un pays idéal pour la production laitière. "En plus d'un climat favorable, les connaissances et les infrastructures sont disponibles ici. Nous devons chérir cela." Le secteur lui-même est également au courant. "Nous devons cartographier scientifiquement nos réductions à l'aide de données. Chez Arla, nous nous y engageons pleinement." Le partage des données avec la coopérative se traduit par un plus sur le prix du lait. Boot reconnaît que les ambitions en matière de développement durable créent parfois des tensions avec les propriétaires.

« La plupart des prévisions ne se réalisent pas »
Boot pense qu'il est injuste que les produits laitiers soient parfois négligés. « La valeur nutritionnelle des produits laitiers est sans précédent, et nous devons continuer à le souligner en tant qu’industrie. » Cependant, pour gagner des parts de marché, les produits laitiers doivent également être savoureux et abordables, Boot le sait par expérience. C'est actuellement une maison de fous sur le marché des produits laitiers. Les prix élevés actuels des produits laitiers sont-ils là pour rester ? "Je surveille de près l'évolution du marché, y compris les prévisions. Cependant, mon expérience montre que de nombreuses prévisions ne se réalisent généralement pas, car le marché prend souvent des tournants inattendus." Selon Boot, une correction de prix peut être due à diverses causes. « Et si la Chine importait soudainement beaucoup moins, ou si Fonterra commençait à exporter plus activement ? Ou prenons la guerre entre la Russie et l'Ukraine. Nous ne devons pas oublier que la hausse des prix ralentit la consommation de produits laitiers dans les pays asiatiques. il y a de nombreux facteurs incertains.

Le co-auteur est Klaas Van der Horst.