L'offre de lait en Nouvelle-Zélande reste nettement inférieure aux années précédentes. En fait, la différence augmente de mois en mois. Les conditions météorologiques sont loin d'être idéales cette saison et cela se reflète dans les chiffres.
En février, les transformateurs néo-zélandais ont collecté 1,773 million de tonnes, selon les chiffres de l'organisation industrielle Dcanz. Il s'agit d'une baisse de 6,1% par rapport au même mois de 2021 et également du volume de février le plus bas depuis 2013. Dans la saison en cours, qui a débuté en juillet dernier et se termine en juin, l'écart est désormais de près de 4%. Ce retrait est frappant dans le contexte du prix du lait record qui est attendu chez Fonterra (mais aussi chez d'autres transformateurs).
Des chiffres d’abattage nettement inférieurs
Le déclin est dû à la diminution du nombre d’animaux. Cette tendance semble désormais s’être arrêtée. Les chiffres des abattages du mois dernier étaient inférieurs de près de 10 % au niveau de l'année dernière. Néanmoins, la production est à la traîne. Ceci est également lié aux conditions climatiques erratiques cette saison. L’élevage laitier néo-zélandais y est très sensible, car de nombreux producteurs laitiers y pratiquent entièrement le pâturage.
Météo fantaisiste
Si le printemps a été trop humide, la fin de l'été est sèche dans de nombreux endroits. La sécheresse touche principalement l'île du Sud. Les médias néo-zélandais parlent d'un manque de fourrage grossier. Il y a actuellement des inondations dans certains endroits de l'île du Nord, ce qui n'est bien sûr pas propice à la production laitière.